Les élections municipales et scolaires seront aux trois ans

Dans l’édition du 15 juin 1967 du journal Le Carillon, on apprend que « dorénavant à Hawkesbury les électeurs voteront à tous les trois ans ». C’est que jusque-là, les élections municipales et scolaires se déroulaient à tous les deux ans. « Par les années passées, le Conseil, à sa première année, devait parfois réparer les erreurs du Conseil précédent et s’adapter à leur nouveau poste; l’année suivante, il fallait faire attention aux décisions et projets, afin de ne pas trop impliquer le Conseil qui serait élu pour l’année suivante ». Voilà pour la démocratie du temps.

En d’autres mots, il ne se passait pas grand-chose. « Avec la nouvelle procédure, le champ d’action des administrateurs municipaux sera passablement accru et l’administration en sera également meilleure. » Plus tard, la durée des mandats municipaux et scolaires est passée à quatre ans, ce qui laisse deux années aux élus pour agir au lieu d’une seule, et le contrôle des mandats est devenu une juridiction provinciale.

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Une annonce anodine pour l’époque en page 31 de l’édition du 22 juin 1967. « expo67 la cigarette des hommes… que les femmes désirent. Le tabac de Virginie à son meilleur. » Elles désirent quoi au juste les femmes… cette cigarette ou « des hommes »? J’imagine que seule l’agence de publicité le savait!

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Deux photos côte-à-côte à la une de l’édition du 29 juin : le Couvent du Sacré-Cœur dont la démolition avait commencée le 23 juin, et une partie de la nouvelle école Paul VI qui allait accueillir ses premiers élèves quelques mois plus tard. Le couvent était là depuis un demi-siècle. Ma femme y avait commencé sa carrière de 35 ans en enseignement.

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Dans l’édition du 6 juillet 1967, on apprend que la ville de Hawkesbury pourrait être dotée de logements à prix modiques. Le concept était relativement nouveau et la Société centrale d’hypothèques et de logements facilitait la construction de tels logements. Les trois paliers de gouvernement les finançaient. Il s’agissait de construire des logements pour les familles dont les moyens financiers sont restreints. L’autre but était « d’éliminer les secteurs des taudis, qui détruisent sensiblement la beauté d’une ville ». L’article fait référence spécifiquement aux sections « surtout dans l’est et dans l’ouest, qui seraient soulagés de ces taudis ». Les loyers étaient en fonction des revenus des familles locataires. C’est vrai qu’à cette époque, dans certains vieux quartiers de Hawkesbury, les logements étaient réellement misérables. Plusieurs années plus tard, alors que j’étais conseiller municipal, j’ai représenté le Conseil au conseil d’administration de ces logements.

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