Nous sommes loin de cette année-là, mais les propos de ma mère, dans ce poème daté du 29 décembre 1984, sont quasiment d’actualité.
Nous voici donc aux derniers jours
D’un an disparu pour toujours.
Que gardons-nous comme souvenir
Des jours qui ont hâte de partir?
Ils n’ont peut-être pu nous aider
À faire vraiment une bonne journée.
A-t-on dit à quelqu’un « je t’aime »?
On récolte souvent ce qu’on sème;
Ou bien, est-ce qu’on travaille sans cesse
Pour amasser de la richesse?
À nous de choisir l’essentiel,
Et tourner nos yeux vers le Ciel,
Il faut qu’on opte pour le choix
De faire des heureux près de soi.
L’année qui va se terminer
Nous oblige à bien y penser.
La « télé » nous rapporte surtout
Des grands malheurs d’un peu partout,
Prises d’otages, enlèvements,
Grèves et bombes à retardement.
On aimerait ça un de ces jours,
Entendre parler des preuves d’amour,
Il y en a en quantité
Qui aident les autres sans en parler.
Bye Bye ’84 Adieu!
Souhaitons que l’an nouveau soit mieux!
Note du blogueur : Voilà, tristement, le dernier poème de ma mère que j’ai à vous offrir. J’ai voulu, au cours des derniers mois, les partager avec vous. Elle n’avait pas voulu que je les publie, mais je jugeais que c’eut été un « gaspillage » de les garder cachés. Ils sont maintenant dans la blogosphère et j’espère que d’autres les découvriront éventuellement.