Je m’appelle Jean-Maurice Filion, originaire d’un petit village ontarien du nom de Chute-à-Blondeau. Mes parents sont déménagés à Hawkesbury alors que j’avais deux ans. J’habitais Embrun (Ontario) depuis 1989. Je demeure maintenant à Ottawa dans un secteur réputé pour ses racines francophones. En résumé, je suis Franco-Ontarien depuis toujours et fier de l’être.
Mes études classiques du Petit séminaire Saint-Jean-Marie-Vianney d’Ottawa (où se trouve aujourd’hui La Cité collégiale) ne m’ont pas mené à la prêtrise et à la rédaction de sermons. Elles m’ont plutôt mené au journalisme et puisque « le journalisme mène à tout à condition d’en sortir » j’ai abouti aux communications d’entreprise. En janvier 2010, j’ai pris ma retraite après 45 années dans le merveilleux monde de la communication.
De 1965 à 1987, j’ai été successivement journaliste, chef de l’information et rédacteur en chef du journal communautaire Le Carillon de Hawkesbury (mais qui était de facto le journal des comtés de Prescott et Russell et d’une partie de Glengarry). Avant mon départ, je cumulais aussi les titres de vice-président des Éditions André-Paquette et de secrétaire général de la Société de gestion André-Paquette, propriétaire des Éditions. Vingt-deux années d’expériences extraordinaires.
De 1987 à 2010, j’ai œuvré aux communications de la Société canadienne des postes (Postes Canada pour les intimes). Tout d’abord, j’ai été rédacteur-réviseur principal aux Communications avec les employés, spécifiquement comme rédacteur en chef du journal des employés. Après trois années à cette tâche, je suis devenu un des gestionnaires des Relations avec les médias et, à ce titre, j’ai été porte-parole national francophone de Postes Canada pendant neuf années. En même temps, j’avais cumulé les tâches de gestionnaire de la planification des communications puis, par après, gestionnaire du Centre des ressources des communications. En 1999, mon vice-président me confiait la direction des Services linguistiques, dont le groupe des Communications venait d’hériter. C’est de ce poste que j’ai pris ma retraite.
Mes tâches à Postes Canada ne m’ont pas empêché d’être conseiller pour l’agence de publicité Jamitel Inc. puis rédacteur-conseil du magazine Le Lien économique, que le propriétaire de Jamitel et ami de longue date avait décidé de lancer… en Ontario français; faut le faire. Pendant la même période, j’ai été auteur de la chronique « La Minute hebdomadaire » dans le journal Le Reflet de Prescott-Russell, aujourd’hui propriété des Éditions André-Paquette.
À un moment ou l’autre de ces 45 années, j’ai été membre de la direction de la Société Saint-Jean-Baptiste de Hawkesbury où j’ai d’ailleurs rencontré ma femme. J’y étais cogérant d’une boîte-à-chansons (« Au Petit Bonheur ») qui voulait promouvoir la chanson canadienne-française à Hawkesbury. L’expérience n’avait pas été concluante.
J’ai été président de l’Association du hockey mineur de Hawkesbury et du District 3 de l’Association du hockey mineur du district d’Ottawa, dont Hawkesbury faisait partie. Cette expérience m’a mené à la politique et à mon élection au Conseil municipal de Hawkesbury pour le mandat de 1985-1988. Le hockey mineur a été une pire expérience que la politique municipale, à cause de l’ingratitude des parents; mais la reconnaissance des enfants en valait drôlement la chandelle.
J’ai été président du Comité d’aide au développement des collectivités de Prescott et Russell, dont faisaient partie des gens extraordinaires et dévoués.
Et je pourrais m’éterniser ainsi pendant longtemps, mais je crois que vous avez compris que je veux vous faire profiter de ma longue expérience dans un monde de plus en plus pertinent à l’ère du Web.
J’espère que tu continueras à « t’éterniser » encore longtemps. Tu as beaucoup de choses à dire et c’est un immense plaisir de te lire.
Je l’espère aussi. J’ai un énorme plaisir à préparer mon blogue.
Bonjour. Michel Hotte de La Presse était un ami. Je trouve très peu sur sa vie et sa carrière comme journaliste et syndicaliste. Est-ce que vous avez des pistes?
Lagatta à Montréal
Je n’ai pas revu Michel depuis 1970 alors que j’étais un de deux qui tentaient de syndiquer le personnel du journal Le Carillon et de son imprimerie. Je l’avais croisé lors d’une rencontre du Syndicat des journalistes de Montréal au siège social de la CSN. Je n’ai pas entendu parler de lui depuis.
J’avais parlé de lui dans mon blogue (https://jeanmauricefilion.com/2012/09/18/le-rveil-politique-hawkesbury-et-dans-la-rgion/) dans le cadre d’une série de textes qu’on m’avait invité à rédiger pour une édition spéciale marquant les 60 ans du journal Le Carillon.
Je vous envoie un bonjour de la part de votre cousine Marie-Paule Quesnel
On est revenue d’Ottawa aujourd’hui et alors qu’on passait près d’Hawkesbury elle s’est mise à rechercher les noms de ses cousins. On se demandait si vous n’auriez pas par hasard une adresse courriel de votre sœur Rita
Monsieur Filion,
Je suis à la recherche d »un journaliste que vous avez connu et avec j’ai travaillé jadis à CKCH dans les années 70.
Il s’agit de Michel Beauparlant.
Est-il encore de ce monde?
Si oui peut-être pouvez vous m’aider à le retrouver.
Merci de me répondre
Bonjour!
J’avoue n’en avoir aucune idée. C’est loin dans le temps. Par contre, si vous cherchez dans canada411.ca, vous trouverez un Michel Beauparlant à Gatineau. Puisqu’il a travaillé dans cette région, ce pourrait être lui. Ses coordonnées y sont.
M. Filion, merci pour tout ce que vous avez écrit concernant mon père, Goldyn Sunderland, qui est malheureusement décedé en 2000. J’étais petite quand son rapport de Prescott-Russell est sorti, et on n’en a pas vraiment parlé… Vous m’avez aidé à mieux comprendre. Patty Sears (née Sunderland)