Je dois avouer que je n’ai aucune idée de l’histoire de ce poème d’octobre 1984. À qui ma mère faisait-elle référence? Je n’en ai pas souvenir. Sans doute quelqu’un qu’elle connaissait et qui venait de se séparer.
Petit papa, où que tu sois,
Maman et moi, on pense à toi.
Même si on dit que je grandis
Je suis encore bien trop petit
Pour protéger et consoler
Celle que tu as sans doute aimée,
Mais lorsque je serai plus grand
Je prendrai bien soin de maman.
Quand on regarde mes cheveux blonds,
On se dit : « Comme il est mignon. »
On aime surtout mes beaux yeux bleus,
Quand je souris, je suis heureux.
Je voudrais bien pouvoir parler
Mais je ne peux que gazouiller,
Pour dire à tous : « Je suis content
Même si mon papa est absent. »
Petit papa, où que tu sois,
Est-ce que des fois, tu penses à moi?
La vie ne devrait pas quand même
Séparer ainsi ceux qui s’aiment.
Allons, ne sois pas malheureux,
Ma chère maman je l’aime pour deux.
Ton petit gars sera, j’espère,
Quelqu’un dont elle sera très fière.