En voici un de mars 1986. Ma bru nous faisait remarquer dimanche soir, autour de la table familiale, jusqu’à quel point les poèmes de ma mère étaient toujours d’actualité. En ce dimanche soir pour souligner mes 65 ans, les quatre petits-enfants aux quatre coins de la table grandissent en sagesse. Ils sont beaux et sont aimés! Lisez ceci…
Si tu savais ce qu’est la vieillesse
Avec les ennuis de tous les jours,
Tout ce beau temps de ta jeunesse,
Tu voudrais qu’il puisse durer toujours;
Mais de la vie, ce n’est pas ainsi
On n’est pas longtemps dans le berceau,
On rit, on pleure, on joue, on grandit,
Autour de nous, tout est nouveau.
Si tu savais, le bonheur qu’ont les vieux
À regarder un tout nouveau-né
Tu comprendrais que pour être heureux
Ces petits sont là pour être aimés.
Si tu savais quand on vieillit
Comme on aimerait que le temps s’arrête
Pour pouvoir garder nos enfants petits,
Mais tout continue, rien ne s’arrête.
Si tu savais comme la solitude,
Est difficile quand on est vieux,
Il faudrait qu’on prenne l’habitude
De se penser toujours très heureux
De ne plus faire de durs travaux
De ne plus avoir peur du chômage,
Dans la vie, il y a encore du beau
C’est en vieillissant qu’on devient sage.