Justin et Sacha y étaient avec leur père

« C’est à Vankleek Hill dimanche, à l’occasion de la célébration de la St-Jean-Baptiste et du centenaire de la paroisse St-Grégoire, que le Premier ministre Pierre Elliott Trudeau fêtait son sixième anniversaire à la tête du gouvernement du Canada. » C’est le premier paragraphe d’un des nombreux articles dans Le Carillon du 28 juin 1978 et qui fait référence au premier et seul Festival de Prescott-Russell, dans lequel s’inscrivaient les deux événements mentionnés ci-dessus. Plus de 30 000 personnes s’étaient massées dans les petites rues de Vankleek Hill. Trudeau, avec ses fils Justin et Sacha, y était arrivé en hélicoptère. La semaine précédente, il y avait eu une multitude d’activités locales dans presque toutes les communautés des comtés unis. Josée Boileau, de Bourget, avait été couronnée Mlle Prescott-Russell devant 375 personnes au motel Holiday de Hawkesbury le mercredi soir. Mais à Vankleek Hill, c’était le clou de toutes les célébrations. Ceux qui y étaient pour le grand défilé aux nombreux chars allégoriques, ils n’ont sans doute jamais oublié le dernier « char »… une décapotable avec à son bord un illustre méconnu… un conseiller municipal de Cumberland qui aspirait à remplacer Denis Ethier comme député aux Communes… Don Boudria. Il avait eu la visibilité.

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Paul Desrochers est « un homme d’affaires polyvalent et ancien conseiller économique de l’ex-premier ministre Robert Bourassa » qui s’est établi à Hawkesbury en 1977. Il prononce une conférence intitulée « Réflexions sur les profits » devant une quarantaine de membres de la Chambre de commerce de Hawkesbury. Un long texte y fait référence dans le journal du 28 juin 1978. « Il nous appartient de trouver des réponses satisfaisantes aux accusations lancées quotidiennement contre l’entreprise, accusations qui pleuvent souvent à droite et à gauche et qui souvent demeurent sans réponse. » Desrochers ne se doutait pas qu’il y aurait un jour des mouvements « Occupy Wall Street » ou autres protestations étudiantes pour s’en prendre aux entreprises capitalistes. En parlant de profits parfois élevés, Desrochers ajoutait : « C’est drôle comme on entend beaucoup parler des hauts, mais presque jamais des bas. Ce serait également de la plus élémentaire justice que de signaler les courbes descendantes. » En contrepartie aux suggestions que les coopératives sont plus justes, il précise « que les surplus des coopératives et qui appartiennent aux membres de la société, sont une forme déguisée de profits. La seule différence entre l’entreprise coopérative et l’entreprise capitaliste est le vocabulaire utilisé. Dans une coopérative, le résidu d’opération s’appelle surplus et non profit et la rémunération accordée au détenteur du capital s’appelle ristourne et non dividende. » Desrochers avait exhorté les hommes d’affaires à faire en sorte que leur entreprise soit rentable. « Car seule l’entreprise rentable, celle qui fait des profits, garantit à la collectivité qu’elle sera encore meilleure demain et plus profitable pour la société. » J’en conclus que les gens d’affaires avaient profité de ses conseils!

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« Deux bâtisses de ferme écroulées ou endommagées, des arbres déracinés, cinq tours d’électricité fauchées et une endommagée, un toit de maison écroulé, de l’équipement endommagé, des pannes d’électricité, des silos rasés, et un estimé total de près de $1 million de dommages, tel est le bilan de la tornade qui a fait rage dans les régions de Rockland, Clarence et Calédonia. » Monique Castonguay signe un reportage à cet effet dans le journal du 5 juillet 1978.

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