Des théologiennes, ça ne se trouvait pas à tous les coins de rues à l’époque. Comme on peut le lire dans Le Carillon du 14 septembre 1977, « Jeannine Élisabeth Lacelle, fille de Denis et Rose Lacelle, de Hawkesbury, a obtenu le grade de docteur en théologie ès sciences religieuses à l’Université des sciences humaines de Strasbourg, en France. Sous la direction du professeur Charles Wackenheim, elle a présenté une thèse intitulée La réconciliation, un événement de parole en Jésus-Christ, dans la pensée de Karl Barth entre 1953 et 1968. Mlle Lacelle est actuellement professeur au département des sciences religieuses de l’Université d’Ottawa où elle enseigne l’histoire de la pensée et des institutions chrétiennes de la période moderne et contemporaine. » Jeannine Élisabeth Lacelle est bien connue dans le milieu théologique d’Ottawa et d’ailleurs. En 2009, l’Université Saint-Paul a créé le Fonds Élisabeth Jeannine Lacelle permettant l’attribution d’un Prix d’excellence décerné chaque année à une femme francophone ou bilingue, diplômée de cette université.
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« Les associations libérales provinciale de Prescott-Russell et fédérale de Glengarry-Prescott-Russell ont uni leurs efforts, vendredi soir, pour attirer plus de 550 personnes à leur première épluchette annuelle de blé d’inde tenue à l’aréna de Navan. » C’est ce qu’on peut lire dans le journal du 14 septembre 1977. « C’était, pour le député Denis Ethier, l’occasion de faire connaissance avec ses nouveaux administrés, à la suite du remaniement de la carte électorale qui ajoute le canton de Cumberland à Glengarry-Prescott-Russell à la prochaine élection fédérale. C’était aussi l’occasion pour l’association provinciale de présenter au public leur plus-que-probable candidat lors de la prochaine élection provinciale, M. Don Boudrias. » Voilà, cette fois, il n’est pas question de changer d’idée comme avant le dernier scrutin provincial.
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Les objecteurs au projet de complexe sportif de Hawkesbury s’organisent et ils ont présenté une pétition de 829 noms (612 propriétaires et 217 locataires, tous contribuables) à l’intention de la Commission municipale de l’Ontario qui tiendra ses audiences à Hawkesbury le 27 septembre. On peut lire tous les détails dans le journal du 21 septembre 1977. Ils voulaient « que les frais encourus soient remboursés par la ville ». Le maire Laurent Cayen avait répliqué « que si les objecteurs sont sincères et s’ils n’agissent pas pour du crédit politique ou des intérêts personnels, ils n’ont qu’à mettre chacun $10 dans un fonds commun, ce qui n’est pas cher pour une cause et ce qui est l’équivalent de la hausse de taxes due au complexe ». Le Conseil d’éducation de Prescott-Russell avait appuyé en principe le projet d’un complexe parce qu’il avait estimé que la piscine intérieure serait un atout pour « le bien-être des étudiants sous sa juridiction ». À suivre!
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Le Conseil des comtés unis de Prescott-Russell cherchait à se départir des locaux de l’ancien Foyer Prescott-Russell. Il en voit l’occasion quand le président du Collège Algonquin, le Dr Laurent Isabelle, laisse entendre que le collège aimerait discuter avec le Collège d’agriculture de Kemptville pour offrir des programmes de formation agricole pour desservir la population de Prescott-Russell. Il n’en fallait pas plus pour le Conseil offre ses locaux de L’Orignal. Mais un autre sort attendait l’ancien Foyer…