Un journal communautaire avait besoin de collaborateurs

Un journal communautaire comme Le Carillon, avec des ressources financières qui n’étaient pas inépuisables, comptait sur de nombreux collaborateurs pour produire ses éditions hebdomadaires. C’est forcément encore comme ça de nous jours. Dans un éditorial rendant hommage à nos collaborateurs dans le journal du 11 janvier 1978, je rappelais que, sans être « le serviteur de personne » nous étions « au service de la population » que nous desservions, « ce qui ne signifie pas la même chose ». Je soulignais que « Le Carillon se veut, dans un certain sens, le porte-parole de ses lecteurs, un média pour les renseigner et les guider dans leur prise de décision ou leur formation d’opinions ». En faisant référence aux « dizaines de collaborateurs bénévoles », j’ajoutais que « ce sont eux qui permettent à l’équipe permanente du journal de produire chaque semaine un journal intéressant et dont la qualité a été reconnue à maintes reprises par des associations de presse provinciale et nationale ». Un lecteur anglophone de Hawkesbury nous avait écrit pour rendre hommage à notre collaboratrice de l’association du hockey mineur locale et ce sont ses éloges qui m’avaient incité à écrire cet éditorial. « Comme le souligne M. Sage, Le Carillon tente dans la mesure du possible d’être positif et honnête dans son traitement de l’information. Quant à son éditorial, Le Carillon analyse les événements et le fait parfois de façon brutale, mais les lecteurs doivent toujours prendre en considération la différence entre les faits des nouvelles et les opinions en éditorial. » Si j’étais encore actif dans les médias, je pourrais récrire le même message.

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La décision n’était pas compliquée. Le Conseil municipal avait retenu les services des ingénieurs-conseils Dupuis Morin Routhier et Associés « pour réaliser une étude sur les possibilités d’utilisation futures du Centre Mémorial à d’autres fins qu’une patinoire ». C’était en prévision de la construction prochaine du nouveau complexe sportif et de ce qu’il adviendrait du Centre Mémorial par la suite. Ces ingénieurs sont de Montréal et le conseiller Claude Drouin n’aime pas ça. « Le conseiller Claude Drouin s’est opposé à l’embauche de la firme, rappelant qu’elle n’était pas locale et se référant aux récentes décisions du Québec à l’effet que, dans plusieurs contrats, le gouvernement exige que des compagnies aient leur siège social au Québec. M. Drouin a soutenu énergiquement que le même principe devrait être appliqué pour protéger les firmes locales et ontariennes. ‘Il est temps que quelqu’un mette le pied à terre’, a-t-il lancé. » Drouin était devenu favorable au complexe, mais il tenait encore à protéger le plus possible le vieux Centre Mémorial. Les ingénieurs ont quand même été retenus. Ce sont d’ailleurs eux qui réalisaient les plans pour le futur complexe sportif. On en parle dans le journal du 11 janvier 1978.

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L’imitateur Jean-Guy Moreau est décédé au début de mai 2012. Un autre imitateur de son époque, Claude Landré, était en spectacle à l’Hôtel Century Inn de Grenville les 20 et 21 janvier 1978. On le voit dans la publicité avec son cache œil, devenu sa marque de commerce.

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Je parle d’une nouvelle bière pour ceux et celles qui « surveillent leur ligne » dans ma chronique du 18 janvier 1978. « Carling O’Keefe vient de mettre sur le marché une nouvelle bière qui contient seulement 70 calories, la ‘Highlite’. » Je ne sais pas si elle a été populaire.

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