Qui travaille… travaillera!

Le gouvernement fédéral avait mis sur pieds un programme baptisé « Canada au travail ». Le concept était simple. En faisant appel aux associations, aux clubs sociaux et aux sociétés, le gouvernement espérait créer des milliers d’emplois locaux partout au pays. « Vous voulez aider votre communauté tout en réduisant le chômage? Nous aussi! » pouvait-on lire dans une publicité de Main-d’œuvre et Immigration Canada dans l’édition du 20 juillet 1977 du journal Le Carillon. « Les projets soumis doivent non seulement être utiles à vos concitoyens mais ils doivent aussi utiliser des ressources humaines locales. Ainsi, l’expérience acquise par les sans travail qui trouvent emploi dans ces projets leur permettra de trouver plus facilement, ensuite, un emploi régulier dans leur métier. Présentez votre projet au plus tard le 26 août, en vous souvenant que ce projet doit apporter des bénéfices à la communauté, créer au moins trois emplois nouveaux et être mené à terme par l’association qui l’a soumis. »

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De son côté, le ministère ontarien des Collèges et Universités posait la question : « Pouvez-vous vous permettre d’engager des jeunes sans expérience? » et répondait « Bien sûr! » dans une publicité dans le journal du 27 juillet 1977. « L’Opération Expérience Pratique du gouvernement de l’Ontario (OEPO) a pour but d’aider les jeunes qui ont de la difficulté à décrocher un premier emploi. L’OEPO versera au jeune que vous employez un salaire brut de $100 par semaine pendant 16 semaines au maximum. Si vous pensez que votre entreprise peut offrir cette précieuse expérience de travail aux jeunes de l’Ontario, remplissez le coupon ci-dessous et envoyez-le nous. Nous vous mettrons en rapport avec votre coordonnateur OEPO local. » Semble de tous les paliers de gouvernement voulaient créer du travail en cette période économique difficile. La Commission de lutte contre l’inflation existe encore à ce moment-là.

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La nouvelle était attendue impatiemment. Le Carillon du 10 août 1977 nous apprend que la Commission municipale de l’Ontario avait autorisé la ville de Hawkesbury à « contracter une dette de $368,750 pour permettre la construction d’un nouveau complexe sportif ». Il s’agissait alors d’un projet d’une patinoire avec gradins, d’une piscine semi-olympique et d’une salle communautaire, avec plans pour ajouter une deuxième patinoire, sans gradins, si la campagne de souscription rapportait un demi-million de dollars. Le projet initial avait été évalué à 1 750 000 $. Mais ce n’était qu’une autorisation pour une dette. La vraie décision allait venir plus tard. Le journal note que Duplate devient la première usine à autoriser la déduction à la source pour ses employés qui voudraient contribuer au projet de complexe, car 125 employés de cette usine avaient décidé de contribuer.

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Je note dans ma chronique du 10 août qu’Yves-E. Berthiaume, de Hawkesbury, vient d’obtenir son diplôme en services funéraires du collège Humber de Rexdale, en Ontario. Depuis quelques années, la fille d’Yves est aussi diplômée. Une affaire de famille ces Berthiaume!

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