À la recherche du petit coin!

Dans mes deux précédents billets, j’ai fait référence à la conférence nationale Destinée Canada convoquée par le gouvernement Davis à Toronto. Je retiens plein de souvenirs de ces trois ou quatre jours dans la Ville reine. Une chose m’avait frappé dès mon arrivée à l’aéroport Pearson : alors que nous attendions nos bagages, les participants francophones (du Québec surtout) étaient déjà engagés dans des conversations et des présentations, et nous n’étions pas encore rendus au campus de l’Université York. Dans le cas des anglophones, la glace s’est brisée à la fin de la deuxième journée. Symbole de nos différences culturelles. Dans les différentes salles du campus, c’était comme si les francophones, ceux du Québec, oui, mais aussi ceux qui provenaient des autres provinces et des territoires, se connaissaient depuis longtemps. Pas de glace à briser, parce qu’il n’y avait aucune glace.

J’avais eu le plaisir de rencontrer une autre fois l’ancien premier ministre John Robarts, mais aussi Claude Ryan, alors du journal Le Devoir, Barbara Frum, de la CBC, Michèle Tisseyre, Claude Morin, Greta Chambers, du journal The Gazette, et de nombreux autres personnages intéressants. Je retiens une anecdote qui me fait sourire encore aujourd’hui. Entre deux conférences, je me promène à la recherche du très nécessaire « petit coin » et je ne suis pas seul, un grand monsieur aux cheveux blancs frisés m’accompagne et nous échangeons de tout et de rien autour de la conférence et sur l’emplacement de ce « petit coin » dont nous avons tous deux urgent besoin. Finalement, l’ancien gouverneur général Roland Michener et moi le trouvons… et nous poursuivons notre conversation devant un mur de béton!!!

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Je pense que c’était la première fois que son nom apparaissait dans les pages du journal Le Carillon. Dans l’édition du 13 juillet 1977, il est question d’une école de hockey qui se tiendra à Rockland cet été-là. « Les instructeurs de l’école, cette année, ne sont pas encore connus. Jacques Martin, de l’Université d’Ottawa, était l’instructeur-chef de l’école, l’an dernier. » Oui, le même Jacques Martin, qui allait éventuellement tenir son école de hockey dans le nouveau complexe sportif de Hawkesbury… qui porte aujourd’hui le nom de Robert Hartley.

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C’était à prévoir, bien sûr. « Onze contribuables de Hawkesbury ont officiellement protesté auprès de la Commission municipale de l’Ontario des intentions du Conseil municipal de Hawkesbury de construire un complexe sportif à Hawkesbury. » Trois anciens maires étaient parmi les signataires, Charles Lafrance, Albert Cadieux et Philibert Proulx; les autres étaient des gens connus, Gabriel Boyer, Hugh Brown, Gaston Charette, John F. Cottee, James Donaldson, William Kitchen, Eugène Leblanc et Albert Poulin. Tout ce monde voulait que le Centre Mémorial soit réparé et serve de base à un futur complexe sportif. « Un des signataires a expliqué qu’une pétition est en train d’être circulée un peu partout à travers la ville et qu’elle sera envoyée en temps propice à la Commission municipale de l’Ontario. » Le complexe! Ce projet en a donc fait couler de l’encre.

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Une réflexion sur “À la recherche du petit coin!

  1. J’ai eu la chance de travailler avec Jacques Martin au Collège Algonquin, début des années 80. Il enseignait des cours de recyclage à Hawkesbury pour un de nos programmes subventionnés par le Centre d’emploi, suite à l’abolition de son poste d’enseignant en loisirs au Collège Algonquin d’Ottawa. Il était réservé, mais très sympatique.

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