Les municipalités lésinent avec leurs impôts scolaires… Toronto intervient

La fusion des administrations scolaires en Ontario avait entraîné de petits problèmes pour les nouveaux organismes régionaux. Ceux-ci éprouvaient d’énormes difficultés à se faire remettre les impôts fonciers scolaires versés par les contribuables aux municipalités. Celles-ci attendaient à la dernière minute, ce qui avait comme résultat que les conseils scolaires devaient compter sur des emprunts temporaires.

Le gouvernement provincial était conscient du problème et a décidé d’adopter une loi afin de corriger la situation. Ainsi, dans Le Carillon du 22 décembre 1969, on apprend que les municipalités devront, à compter du 1er janvier 1970, verser les taxes scolaires à chaque trimestre et chaque versement devra être l’équivalent du quart de la somme totale prélevée par chaque conseil scolaire. Ainsi, dans Prescott et Russell, au 15 décembre, six municipalités du territoire n’avaient toujours pas remis leur part pour 1969. « Jusqu’à maintenant, les municipalités préféraient semble-t-il garder leur argent le plus longtemps possible et accumuler les intérêts, en attendant à la dernière minute pour remettre leurs taxes scolaires. »

En fait, la nouvelle loi a également obligé les municipalités à modifier la façon de percevoir les taxes de leurs contribuables. Ainsi, la municipalité de Russell est la première à proposer une perception quatre fois par année au lieu d’une seule fois. La plupart des municipalités adopteront des positions semblables.

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En cette fin d’année, comme on le constate dans l’édition du 18 décembre 1969 du journal Le Carillon, trois conflits de travail sévissent simultanément à Hawkesbury. Les grèves des employés de l’entreprise de construction P. Ouimet et fils Construction et de la compagnie Sinclair Supply se poursuivent depuis plusieurs semaines et voilà maintenant que les employés du magasin IGA Lapointe menacent de débrayer. Dans ce dernier cas, le litige se réglera sans la grève. En ce qui a trait à Ouimet, le conflit se terminera à la fin janvier 1970. La grève chez Sinclair se prolongerait encore un certain temps mais se réglera elle aussi. C’était très inhabituel un si grand nombre de grèves en même temps à Hawkesbury.

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La Jeune Chambre de Hawkesbury a demandé au député Viateur Ethier « de promouvoir l’adoption d’un projet de loi visant à faire changer le nom officiel de la Fête nationale du
1er juillet ». Les Jaycees du Canada avaient entrepris une campagne nationale, en mobilisant plus de 200 de ses associations locales, pour que la Fête de la Confédération devienne le « Jour du Canada ». Elle souhaitait que cela se fasse avant la célébration de 1970. Il en est question dans Le Carillon du 8 janvier 1970.

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