Carnets de voyage : Paris – 2 au 17 septembre 2006 (première partie)

J’avais oublié de vous raconter ce troisième voyage que nous avions fait à Paris, cette fois en 2006. J’utilise pourtant des photos de ce voyage à maintes reprises en entête de blogue.

2 et 3 septembre – Club Transat nous a déjà habitués à la qualité de leur service et nous dégustons un mousseux à 4 heures du matin (notre heure). Nous avions décidé, cette fois, de nous installer à Paris dans un petit appartement plutôt que de parcourir divers coins de la France ou d’autres pays. Nous voulions vivre un peu à la parisienne. Comme pour tous nos voyages outre-mer, nous avons réussi le tour de force de nous passer de sommeil pendant une trentaine d’heures.

Aux Citadines du Quai des Augustins, nous devions attendre pour notre appartement étant donné que nous étions encore avant midi. Mais trois heures d’attente à Paris, à deux pas de Notre-Dame et trois pas du Louvre, ça s’accepte plutôt bien. En attendant, Nous avons pris une collation et une bière. C’était dans un bistro tout à côté nommé The Great Canadian Pub. Encadré au mur au fond du resto, un gilet de l’ancien no 10 des Canadiens. Les gens sont tous occupés à écouter le football… leur football… notre soccer. En soirée, nous en avons profité pour explorer notre quartier de Saint-Germain-des-Prés. Très joli. Des livres et des livres, des bouquinistes pour les fous et les fins en face des Citadines. À 20 heures, heure de Paris, c’en était assez. Dodo!

4 septembre – Lors du petit-déjeuner au Café des Beaux-Arts, voisin de l’Académie française et de l’autre côté de la Seine du Louvre, nous devons nous rappeler que les restos et bistros ne comprennent pas nécessairement nos expressions franco-ontariennes. Ainsi, le muffin de Louise se traduit par un cake… un peu la même chose mais pas dans la forme qu’on lui connaît. Quant à ma tartine chevrotine, vous l’appelleriez un croque-monsieur.

Puisque nous avons un appartement, il nous faut faire nos emplettes à l’épicerie Champion par trop éloignée des Citadines. Nous y rapportons plein de bonnes choses parce que nous nous ferons des petits repas « chez nous ». Il y a d’ailleurs plusieurs charcuteries et marchands de vins à proximité. En fait, je laisse mon appareil-photo à l’appartement plus souvent qu’autrement.

5 septembre – Nous avons pris l’horaire parisien et en mode ralenti. En après-midi, par exemple, nous nous dirigeons vers la Place des Pyramides d’où partirons les excursions que nous avons achetées avec le voyage. En route, nous arrêtons à la Sainte-Chapelle pour obtenir des billets pour un concert du quatuor Les Archets de Paris. Après, c’est de la marche et du lèche-vitrine, en plus d’un détour dans la cour du Louvre, question d’y admirer de près la pyramide. De toute façon, nous avons prévu y retourner pour une vraie visite.

En soirée, nous retournons à la Sainte-Chapelle pour ce petit concert relativement intime avec Les Archets de Paris. Au programme, des airs connus et populaires : le Canon de Pachelbel, le Divertimento de Mozart et les Quatre Saisons de Vivaldi. La petite foule n’a pu retenir ses applaudissements après « l’orage de l’été » pour virtuose du violon bien sûr. Les musiciens ont été surpris d’avoir été « interrompus » par des applaudissements avant la fin de la pièce, comme le veut le protocole habituel. Écouter un concert de musique classique, entourés par la beauté de la Sainte-Chapelle, a été une expérience extraordinaire. Il faut aimer le classique bien entendu.

Une courte marche pour nous rendre à la basilique Notre-Dame et dénicher un petit resto rue de la Bûcherie, « Le Petit Châtelet ». Un groupe de touristes allemands ou scandinaves, pas sûr, s’arrêtent devant nous et leur guide leur explique quelque chose. Notre serveur nous raconte que l’endroit a une certaine valeur historique. La même famille y exploite ce restaurant depuis 54 ans. Le serveur nous propose un rouge de Val-de-Loire… un Saumur-Champigny; il nous explique qu’il est préférable de le mettre au frigo trois ou quatre heures avant de le servir. Il avait raison.

En passant, nous voyons beaucoup de Parisiens rouler leurs cigarettes, un phénomène que je n’ai pas vu chez nous depuis belle lurette.

Par notre fenêtre ce soir, une superbe lune… presque pleine. Nous y allons au jour le jour en harmonie avec notre voisinage.

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