Ce peut paraître anodin, mais ce petit paragraphe a retenu mon attention dans l’édition du journal Le Carillon du 20 novembre 1969. Larry Holtby était le gérant régional des opérations de Bell Canada dans le secteur de Hawkesbury et il signait une « chronique publicitaire » hebdomadaire dans le journal. Cette fois, il cite Alexander Graham Bell, après avoir signalé qu’à la fin de 1969 aux États-Unis, il y aura eu trois billions de conversations téléphoniques. Cette citation : « Quand une porte se ferme, une autre s’ouvre, mais nous nous attardons si longuement à regretter celle qui s’est fermée que nous ne voyons pas l’autre qui s’ouvre. » Voilà! Attention aux portes autour de vous!
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Tiens, tiens, ça non plus n’a pas toujours existé. Ainsi, on apprend qu’à compter du
1er décembre 1969, « tous les automobilistes du Canada, sauf ceux du Québec, devront laisser analyser leur haleine… si la police les soupçonne d’avoir trop bu pour conduire leur auto ». C’était donc l’arrivée de l’ivressomètre, qui allait transformer les sorties du vendredi et du samedi soir pour toujours. Les policiers en Ontario disposent déjà de 83 ivressomètres pour appliquer la nouvelle loi. « Un amendement au Code criminel prévoit une amende de 1 000 $ ou six mois de prison pour les conducteurs qui refusent de se soumettre aux tests. »
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Le préfet de Hawkesbury, J.-Lomer Carrière, insiste pour que la ville accepte l’offre d’Hydro-Ontario de lui vendre la Grande Île pour la somme nominale d’un dollar. La Grande Île est un immense terrain de près de 100 acres situé en face de l’île du Chenail dans la rivière Outaouais. Carrière y voit déjà un parc public et même un jardin zoologique. La ville acceptera bien sûr l’offre d’Hydro-Ontario. Au fil des années, plusieurs idées novatrices ont été proposées pour le Grande Île, mais en 2011, rien n’a encore été fait pour la rendre accessible et la développer en attraction touristique importante. J’y reviendrai parce qu’autre maire, plus tard, avait eu de bonnes idées pour cette île.