Le succès d’une industrie locale… en 1969

Avec toutes les manchettes entourant l’arrivée de nouvelles industries, la présence d’une entreprise créée par deux hommes d’affaires de Hawkesbury au printemps de 1967 ne soulevait pas l’attention. GMP Associates (General Magnetic Products), propriété de René Quesnel et Lomer Carrière, emploie maintenant 80 employés et rapporte un chiffre d’affaires de plus de 600 000 $. Huit vendeurs représentent la compagnie de pièces d’équipement électronique destinées à l’usage industriel, dans plus de 25 états américains. Il est en question dans l’édition du 20 novembre 1969 du journal Le Carillon.

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Un entrefilet dans l’édition du 20 novembre à l’effet que le maître de poste de Hawkesbury et son adjoint, respectivement Roger Mayotte et Jean-Paul Yelle, suivront un cours de perfectionnement donné à Ottawa par le ministère des Postes. J’en parle parce que Roger et Jean-Paul travaillaient maintenant tous deux au siège social de Postes Canada, devenue alors société d’État, lorsque j’y suis entré aux communications en 1987.

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Ça me fait rire en rétrospective. Un texte dans l’édition du 20 novembre 1969 du journal Le Carillon. Il y est question d’un commentaire du chef libéral ontarien Robert Nixon lors d’une assemblée de l’Association libérale de Prescott et Russell, à Plantagenet. Devant 200 partisans, Nixon déclare que « le système d’éducation est la principale cause du manque de bilinguisme chez les anglophones ontariens ». La question est pertinente parce qu’il y avait eu récente controverse après l’embauche de deux unilingues anglophones comme médecin-hygiéniste de l’Unité sanitaire de l’Outaouais et du St-Laurent d’une part, et comme directeur du Service d’évaluation régional d’autre part. Le nouveau président de l’Association, Marcel Bourgon, y était allé lui aussi de ses reproches quant à la nomination d’administrateurs bilingues. L’article conclut en précisant que « M. Nixon a glissé quelques mots en français au début de sa conférence, tandis que M. Bourgon a exprimé ses opinions en anglais. Les quelques 200 partisans libéraux présents étaient des Franco-Ontariens ». Ça frisait le commentaire éditorial.

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