Carnets de voyage : Mer Baltique – 3 au 13 juin 2011 (Quatrième partie)

Cette croisière en mer Baltique était à bord du navire Norwegian Sun. L’aventure nous a amenés à Berlin, Helsinki, Saint-Pétersbourg, Tallinn et Stockholm. Deux jours ont été passés en mer. Notre port de départ et d’arrivée était à Copenhague.

9 juin – Je ne conduirais pas dans les rues de Saint-Pétersbourg. Comme à Rome, de nombreuses automobiles sont accidentées ou n’ont pas été réparées. À plusieurs endroits, les feux de circulation ne fonctionnent pas et les piétons traversaient à leurs risques et périls.

Le port où nous sommes accostés avec les cinq autres navires de croisière n’a que deux ans. Et ils sont en train de construire un autre port, selon Nicolaï. Je compte autre postes douaniers distincts pour traiter les milliers de touristes qui débarquent tous les jours.

Ce matin, Vera, notre guide, nous a amenés faire une randonnée sur les canaux de Saint-Pétersbourg et la rivière Neva. De cette perspective, nous avons découvert l’une des plus belles villes que nous ayons visitées. Si cette ville ne fait pas encore partie du patrimoine mondial de l’UNESCO, il faudrait leur dire de l’inclure. Il m’est très difficile de consigner par écrit cette superbe visite sur l’eau, parce qu’il faut le voir (comme dirait Yvon Deschamps).

Par la suite, nous nous sommes rendus à l’église du Saint-Sauveur-sur-le-Sang-Versé, l’une des plus belles cathédrales orthodoxes russes du monde et l’une des plus belles églises, point. Elle est située à l’emplacement de l’assassinat du tsar Alexandre II… à un septième essai. Vera s’est référée aux assassins comme étant des terroristes. La visite était par contre quasiment impossible. Nous faisions partie de l’une des douzaines de « boîtes de sardines » de touristes qui remplissaient la magnifique église. Toutes les œuvres intérieures sont de mosaïques, à la manière de Saint-Paul-hors-les-murs de Rome. Toute photo ne peut rendre justice à ce temple orthodoxe. Son extérieur couple le souffle. L’église est située à côté d’un des nombreux canaux et n’est pas tellement éloignée de l’Ermitage. Comme Nicolaï l’avait fait hier, Vera nous a avertis de la présence de nombreux « pickpockets » aux abords de l’église. Il semble d’ailleurs que ces voleurs seraient partout autour de toutes les attractions touristiques. En passant, dans cette ville, nous devions payer un permis pour prendre des photos à l’intérieur des endroits touristiques.

Ce soir, nous allons au restaurant Moderno (style churrascaria), le meilleur rapport qualité-prix de tous les restaurants spécialisés au navire. J’ai trouvé les nombreuses viandes meilleures qu’au Ekko da Brasil du Château Cartier à Aylmer. Pour la deuxième journée consécutive, le soleil brillait de ses 29 degrés Celsius. Ce soir, recul d’une heure pour Tallinn.

10 juin – Le nom du port : « Tallinn Sadam ». Nous sommes accostés vis-à-vis le Queen Elizabeth, dont toutes les cabines ont des balcons ou presque.

Kristina est notre guide pour la visite de la vieille ville médiévale et du musée en plein air (sorte d’Upper Canada Village de l’Estonie médiévale). La vieille ville était pour les nobles aristocrates, alors que les paysans ordinaires vivaient dans ce que nous vu reproduit au musée extérieur. Trois heures à pieds sur des rues de vieilles pierres. On nous avait avertis sur nos billets.

Kristina nous raconte l’expérience de ses grands-parents, sous le régime nazi, et de ses parents, sous le régime de l’Union soviétique. En Estonie, on ne peut vendre sa maison pour des profits. Ainsi, son père a divorcé sa mère à un certain moment afin de pouvoir acheter une maison plus grande. Il a épousé une dame dans la soixantaine, qu’il a ensuite payée pour divorcer, garder la maison et rapatrier sa première femme et ses enfants.

Le service militaire est obligatoire en Estonie, le taux de chômage est de 13 % et tout le monde n’a pas apprécié l’arrivée de l’euro le 1er janvier. Il y a le congé de maternité ou de paternité qui est de 18 mois et selon le salaire moyen de la personne l’année précédente. Avec comme résultat que plusieurs femmes ont un bébé aux 18 mois et c’est le père qui prend congé étant donné que c’est habituellement lui qui gagne davantage. Autre résultat, on fait des bébés, mais on s’en occupe peu. La moitié des Estoniens ne croiraient pas en Dieu, conséquence de l’influence communiste, mais cela change avec la nouvelle génération qui est celle de Kristina. À peine 10 % sont catholiques orthodoxes.

La visite intéressante de la vieille ville est difficile à décrire; encore là, c’est plutôt visuel… très visuel. Encore un autre recul d’une heure cette nuit.

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2 réflexions sur “Carnets de voyage : Mer Baltique – 3 au 13 juin 2011 (Quatrième partie)

  1. Ouash…en Estonie, ils ont une drôle de mentalité et de façon de vivre. Disons que ça sort de l’ordinaire. Vous résumez très bien vos voyages, c’est beaucoup apprécier, mais j’aimerais aussi voir un peu de photos de ces belles villes que vous visitez., si c’est possible. 😉

    • Les photos s’en viennent sur ma page Facebook. Je suis toujours en train de les trier, les réparer, les améliorer. J’en choisirai une sélection, parce que j’en ai quasiment mille, sans compter quelques petites vidéos.

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