En Ontario, les libéraux de David Peterson s’attaqueraient à une grosse tâche… « la réforme des conseils de comtés en Ontario ». C’était peu dire. Vous vous souviendrez des références, dans mon blogue, aux recommandations de l’urbaniste Goldyn Sunderland qui auraient justement abouti à une restructuration d’au moins un conseil de comtés, celui de Prescott et Russell. J’y faisais d’ailleurs référence dans mon éditorial du journal Le Carillon du 8 avril 1987. « Pour nous de Prescott et Russell, le sujet n’est pas nouveau. Nous pouvons même affirmer que de volumineux documents, tout couverts de poussière, traînent depuis belle lurette sur les tablettes de l’administration du Conseil des comtés unis (comme dans les filières des journalistes). On le baptisait à l’époque: Rapport Sunderland. L’encre avait coulé à profusion. Rien ou presque n’en avait découlé, à part quelques manifestations parcimonieuses de bonne volonté et encore… » Manifestement, je n’avais toujours pas digéré l’inaction des élus à la suite de ce rapport.
Bernard Grandmaître, le « puissant ministre des Affaires municipales, délégué aux Affaires francophones », croyait, « à la lumière de diverses situations prévalant dans la province, qu’il serait peut-être sage de confier à cette structure revigorée la fameuse question de la gestion des déchets, de la planification des secours d’urgence, du développement économique, de l’application du code du bâtiment et d’autres fonctions ». Les comtés avaient déjà la responsabilité de services sociaux et des routes dites de comté. « Grandmaître lui-même songe à confier aux comtés des rôles dans la fourniture de services sociaux aux personnes âgées ou aux garderies. » Grandmaître avait créé un comité spécial pour étudier toute cette question. La suite de tout ça se poursuivrait bien après mon départ prochain du journal.
* * *
Je ne me souviens pas de la source de cette bribe d’information, mais en la relisant, j’ai pensé la partager avec vous. Elle se retrouvait dans ma chronique du 15 avril 1987. « Une petite leçon d’histoire pendant que nous y sommes. Les premiers signaux de ‘Stationnement interdit’ remontent à l’ancienne Mésopotamie à Neneveh où l’on a trouvé des tableaux d’argile avec cette indication écrite en hiéroglyphes. Ils étaient placés le long des deux côtés de la rue pavée qui mène la procession aux temples. En ce temps-là, il ne s’agissait pas de plaisanter avec la loi, car la contravention en vigueur pour les conducteurs de chariot contrevenants était la peine de mort. » Ouch!
* * *
« Darquise Lalonde, de Clarence, Normand Bonin, de L’Orignal, Louis Martel, d’Embrun, et Michel Major, de Hawkesbury, quatre organisateurs de loisirs de l’Est de l’Ontario, viennent d’être cités au Corps d’élite, un programme destiné à récompenser les réalisations exceptionnelles des bénévoles ontariens dans le domaine des loisirs. (…) Ces quatre personnes ont fondé l’Association des comités de loisirs de Prescott-Russell. » L’article était dans le journal du 15 avril 1987.
Demain : Début d’un feuilleton de plusieurs jours
sur la belle époque de Caledonia Springs.