« Le projet de la clinique médicale près du nouvel Hôpital général de Hawkesbury et la région sera réalisé pour l’automne prochain. » Le Dr Jean-Jacques Bergevin en avait fourni les détails pour un article publié dans Le Carillon du 16 novembre 1983. La clinique regrouperait les bureaux de Bergevin, mais aussi des docteurs Jean Fairfield, François Théorêt (mon médecin de famille quand j’habitais Hawkesbury) et Lowesha Kapijimpanga, le chirurgien attitré de l’HGH. Il y aura aussi une pharmacie. Cette clinique est toujours là d’ailleurs sur le terrain bordé des rues Ghislain, Duplate et Spence.
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Très sympathique bonhomme que ce Laurent Farmer, de Plantagenet. Dans le journal du 16 novembre 1983, il est question de sa retraite comme agronome du comté de Prescott après 36 ans de carrière en agriculture. Il avait aussi été conseiller scolaire pendant une vingtaine d’années. Il avait annoncé qu’il prendrait sa retraite le 31 décembre 1983. « Âgé de 62 ans, il est agronome du comté de Prescott depuis 1951. Il est natif de Sarsfield, d’une famille de 14 enfants. Marié à Micheline Allard, il est le père de cinq enfants. (…) Son premier emploi comme propagandiste en industrie animale à Moncton en 1951 avait été précédé d’un séjour à l’Institut agricole d’Oka. Le poste d’agronome et coordonnateur des programmes agricoles du comté de Prescott lui était accordé ensuite. » Ses patrons du ministère ontarien de l’Agriculture et de l’Alimentation avaient nommé André Pommainville à sa succession, « originaire de Limoges et présentement agronome à North Bay pour le district de Nipissing ». En 1971-1977, André Pommainville avait d’ailleurs été l’adjoint de Laurent Farmer dans le comté de Prescott.
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Il fallait bien donner l’exemple. La nouvelle est dans le journal du 23 novembre 1983. « La Société de gestion André-Paquette a été la première entreprise privée à souscrire à l’idée de meubler une salle du nouvel Hôpital général de Hawkesbury et la région à la suite de la distribution d’une circulaire pour la Campagne de souscription. Le don de 21 125 $ remis lundi servira à meubler la salle de traitements chirurgicaux d’urgence. André Paquette avait déclaré que « nous devions ce don à la population de Hawkesbury qui nous a fait vivre durant les 36 années d’existence du Carillon ». Le don avait été fait au nom « de la famille de Thérèse et André Paquette, ainsi que des employés du journal Le Carillon et de l’Imprimerie Prescott-Russell ». Nous en avions tous été fiers.
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Le téléfilm s’intitulait « The Day After » et illustrait « très graphiquement une minime partie des ravages que ferait une attaque nucléaire mondiale massive ». Il en avait été beaucoup question à l’époque le lendemain de sa diffusion aux États-Unis et partout par la magie de la câblodistribution. Je me souviens de la dernière scène du film. Un chef d’antenne qui décrit la détonation nucléaire comme un incident comme tout autre quelque part en Amérique… pour continuer ensuite son bulletin avec une autre nouvelle. « And life goes on » diraient les Américains! J’en parlais dans le journal du 23 novembre 1983.