Le club Rotary était très actif à Hawkesbury et n’avait pas voulu être absent de la campagne des clubs Rotary de la région de la capitale pour leur projet ROTEL, « un motel de 50 chambres qui sera construit au bénéfice de patients externes et des visiteurs au Centre des sciences de la santé d’Ottawa ». Il en est question dans l’édition du 26 octobre 1983 du journal Le Carillon. « ROTEL desservira l’Hôpital pour enfants de l’Est de l’Ontario, le centre de traitement pour enfants handicapés d’Ottawa, le Centre médical de la Défense nationale, la Fondation ontarienne du cancer, l’Hôpital général d’Ottawa, le foyer Rideau pour les anciens combattants et le centre régional de réhabilitation de l’hôpital Royal Ottawa. (…) Une étude complétée en 1981 avait démontré un besoin pressant pour des facilités de logement à court terme. » Ce motel est toujours là d’ailleurs.
* * *
Lu dans une publicité du gouvernement canadien le 26 octobre 1983. « Les nouvelles Obligations d’épargne du Canada rapportent 9 ¼ % la première année et un minimum garanti de 7 % chacune des six années suivantes jusqu’à échéance. (…) Pour l’émission 1982, le taux minimum garanti de 8 ½ % est majoré à 9 ¼ % pour l’année commençant le 1er novembre 1983. Pour chacun des années suivantes jusqu’à l’échéance, le taux minimum garanti de 8 ½ % continue de s’appliquer. Pour toutes les autres émissions en cours, le taux de 10 ½ % s’applique pour l’année commençant le 1er novembre 1983 et continuera de s’appliquer jusqu’à l’échéance. » De tels taux d’intérêt sont plutôt rares de nos jours.
* * *
Voici un type de publicité que l’on voit moins de nos jours. Celle-ci se retrouvait dans le journal du 26 octobre 1983 et avait été payée par le ministère ontarien des Services sociaux et communautaires. Elle s’intitulait « On recherche : parents nourriciers, beaucoup de temps, de travail et de satisfaction ». J’en parle parce que mon père et ma mère étaient des parents nourriciers. Ma mère ne voulait pas que je grandisse seul, mes frères et mes sœurs étant beaucoup plus âgés que moi, et elle avait l’âme généreuse. Elle n’a pas accepté d’autres jeunes après mon départ pour le petit séminaire. Et bien sûr, elle n’avait pas un travail l’extérieur du foyer comme la grande majorité des mères contemporaines. En rétrospective, je comprends mieux comment sa tâche a pu être difficile.
« Être parent nourricier n’est pas une tâche facile. C’est un travail à plein temps. Vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Souvent frustrant, exigeant toujours beaucoup de patience, d’énergie et d’amour.
Pourtant, malgré toutes ces exigences, ou peut-être à cause de toutes ces exigences, des milliers de personnes prennent chez elles, chaque année, des enfants nourriciers.
Certains sont des enfants, d’autres des adolescents. Certains ont des besoins particuliers, d’ordre physique ou émotionnel. Mais ils ont tous une chose en commun : un besoin de sécurité et d’une place dans la société qui les aidera à traverser une période difficile de leur vie et les préparer à retourner vivre dans leur famille.
Partager avec un enfant ou une jeune personne certaines des qualités dont vous êtes doté est une expérience des plus satisfaisantes. En tant que membre de l’équipe d’assistance sociale et d’autres professionnels, votre rôle sera d’aider ces enfants nourriciers et leurs parents lorsqu’ils auront le plus besoin de votre aide. Par la même occasion, vous contribuerez vous-même à votre enrichissement.
Pour en savoir plus sur la façon de devenir parent nourricier, contactez la Société d’aide à l’enfance ou les Services aux familles et enfants de votre localité.
Ce n’est pas une tâche facile. Il existe peu de tâches qui soient plus difficiles, mais il en existe encore moins qui donnent plus de satisfaction. »