L’administrateur Tessier se lance dans la vente immobilière

La nouvelle avait surpris tout le monde et elle fait la une du journal Le Carillon du 2 novembre 1983. « Pierre-Jean Tessier, l’administrateur en chef de la ville de Hawkesbury, vient de remettre sa démission. M. Tessier, 38 ans, laissera son poste le 6 janvier 1984 afin de se lancer en affaires. Il n’a pas voulu préciser où, mais Le Carillon a appris qu’il s’agirait du domaine de la vente immobilière dans la péninsule du Niagara. » Il avait expliqué « qu’il ne s’agissait pas d’une décision spontanée et qu’une chance se présentait à ce stage de sa carrière ». Tessier est aujourd’hui administrateur de la Cité de Clarence-Rockland (note du blogueur : il quittera son poste en juin 2013) et il avait occupé des fonctions identiques au Canton de Gloucester, avant sa fusion avec Ottawa, et au Canton de Russell.

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Je vais vous épargner les détails, mais disons qu’il s’agissait d’une accumulation d’erreurs, ou de mauvaises communications, entourant les cendres d’un bébé décédé peu de temps après sa naissance. Il devait y avoir « inhumation et bénédiction des cendres » un vendredi après-midi à Hawkesbury, mais il y avait tellement de problèmes de communication entre la maison funéraire et le curé, que la cérémonie n’a pas eu lieu comme souhaité. J’avais commenté l’histoire en éditorial et rappelé les difficultés entourant la crémation. Nous sommes il y a 30 ans, ne l’oubliez pas. « Le directeur des funérailles Berthiaume fait état des complications reliées à la procédure de crémation. L’église catholique, par exemple, est encore réticente à accepter les cendres d’un défunt à l’intérieur d’une église. Dans plusieurs cas, c’est strictement interdit; dans d’autres, on tolère la présence de l’urne, mais on ne rend pas hommage aux cendres de la même façon qu’à des funérailles ordinaires. C’est pour cela qu’une cérémonie de bénédiction doit être organisée, souvent à la dernière minute et sans longs préavis. » Je m’étais porté à la défense des intervenants qui n’avaient pu réagir à temps. Disons qu’aujourd’hui, un simple appel de cellulaire aurait réglé bien des inconvénients. Mais il n’y avait pas de cellulaires à l’époque, bien sûr.

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T&P Maltosa… le nom ne vous dit sûrement rien; en fait, j’en avais personnellement oublié l’existence. La société T.P. Company, propriété de Tom Thomas et Chris Poulter, de Montréal, a ses installations de production au coin des rues Laurier et Lansdowne à Hawkesbury. « L’entreprise produit en ce moment des bonbons de cinq saveurs différentes : menthe naturelle, miel pur, orange et citron pourvu de vitamine ‘C’, miel et citron et herbes. Le maltose, ou sucre de malte, constitue le principal ingrédient de tous les types de bonbons. Ce sucre est utilisé à la place de saccarose. (…) Tous les autres ingrédients sont aussi naturels. » Ils avaient réussi à écouler leurs bonbons dans des boutiques d’aliments naturels partout au pays. Je sais que l’entreprise n’est plus à Hawkesbury. On en parle dans le journal du 9 novembre 1983.

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Vous aurez constaté, évidemment, que je fais toujours référence à l’édition du journal Le Carillon dans laquelle j’ai trouvé l’article original que je résume dans mon blogue. Je le fais au cas où un lecteur, aujourd’hui ou plus tard, s’intéresserait au texte intégral. Il suffirait alors de se rendre à la Bibliothèque municipale de Hawkesbury et de demander à consulter les archives du journal. Je crois qu’elles sont toutes sur microfiches.

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