« Le député de Stormont-Dundas-Glengarry à Queen’s Park, M. Osie F. Villeneuve, est décédé dimanche d’une crise cardiaque, à l’âge de 77 ans. M. Villeneuve, le plus ancien membre et aussi le plus âgé de l’Assemblée législative ontarienne, est décédé peu de temps après la tenue d’un banquet honorant ses 35 années de carrière politique. Il était un personnage très influent auprès du Parti progressiste-conservateur malgré le fait qu’il ait toujours préféré conserver un rôle effacé de député d’arrière-ban. » Son décès est l’objet d’un article dans Le Carillon du 28 septembre 1983.
« Il a siégé pendant 29 ans à Queen’s Park et pendant six ans sur la Colline parlementaire comme député fédéral, après avoir entrepris sa carrière politique en 1947 en se faisant élire comme préfet du village de Maxville. L’année suivante, il était élu pour la première fois à Queen’s Park et devait remporter les deux élections subséquentes dans sa circonscription. En 1957, il fut élu député de la circonscription de Glengarry-Prescott sur la scène fédérale lors du balayage Diefenbaker et réélu en 1958. Défait en 1963, il fit un retour, la même année, sur la scène politique provinciale et fut réélu depuis à cinq reprises avec des majorités confortables. Dans sa circonscription de Stormont-Dundas-Glengarry, il était considéré comme indélogeable, au point qu’en 1981, un an après avoir annoncé officiellement sa retraite le premier ministre William Davis fit appel à lui pour s’assurer que la circonscription de passe pas aux mains de l’Opposition. »
Osie Villeneuve n’avait de francophone que le nom; il était un anglais de cœur. Je lui ai toujours reproché son intervention en coulisses pour empêcher Saputo de venir construire une nouvelle fromagerie à Hawkesbury. C’était assurément un redoutable politicien de coulisses. Son successeur sera un autre Villeneuve… Noble Villeneuve.
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« Yvan Joly a abandonné tout espoir de percer un jour dans la Ligue nationale de hockey lorsqu’il a quitté le camp d’entraînement des Whalers à Hartford pour poursuivre sa carrière de hockeyeur en Italie. » Ce paragraphe d’un long article dans le journal du 28 septembre 1983 mettait ainsi fin à une longue saga depuis qu’il avait été repêché par les Canadiens de Montréal quelques années auparavant.
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Le 22 septembre 1983, la succursale de Grenville de la Banque de Montréal devait fermer définitivement ses portes en fin de journée. Et voilà que vers 16 h 30 cet après-midi-là, « deux motards portant un casque à visière ont sommé une quinzaine de personnes dans l’édifice, dont sept à huit clients, de se coucher par terre, à la pointe de révolvers. Pendant que l’un tenait ses otages en joue, l’autre malfaiteur soulageait les tiroirs-caisses de la banque. » La nouvelle faisait la une du journal du 5 octobre 1983. « La somme volée n’a pas été divulguée. »
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Depuis le rapatriement de la constitution canadienne, le Canada avait sa Charte des droits et libertés. Il n’était donc que question de temps avant que le Québec, « distinct » évidemment, ait la sienne. Ce qui fut fait officiellement le 1er octobre 1983. Les grandes lignes avaient été publiées dans le journal du 5 octobre 1983.