Et le terrain… qu’est-ce qu’on fait avec?

Je vous ai parlé de la construction d’une nouvelle école élémentaire publique (donc anglophone à cette époque) pour desservir Hawkesbury et la région. Elle venait d’ouvrir ses portes à Pleasant Corners. Cette ouverture laissait supposer la démolition de l’ancienne école publique, au coin des rues Stanley et Nelson-Est. Le Carillon du 27 janvier 1972 affirme qu’une « partie de l’histoire locale disparaîtra aussi quand la vieille école publique sera démolie ».

« Quand James Gordon Higginson et Mary Higginson ont vendu le terrain à la ‘Board of Education for the Town of Hawkesbury’ le 18 août 1903, pour une somme de $1,300, le contrat de vente stipulait clairement que ledit terrain ne devait être utilisé que pour la construction d’une école secondaire publique, d’une école élémentaire publique ou encore pour l’aménagement d’un terrain de jeu non confessionnel.

Dès cette année-là, la ‘Board of Education’ construisait l’édifice actuel, mais pour en faire une école secondaire. L’édifice devint l’école publique de Hawkesbury vers le milieu des années trente, et par après, l’école publique de Prescott, jusqu’à sa fermeture l’année dernière. » L’école publique avait été érigée « la même année que les ampoules électriques ont été installées dans les rues de Hawkesbury, soit en 1903 ».

James Gordon Higginson avait été reconnu pour son intérêt à la cause de l’éducation et avait habité la maison octogonale sur la rue McGill, en face de la ruelle Mill Entrance. Il avait été propriétaire de l’édifice au coin des rues Principale et Atlantique, qui avait abrité pendant plusieurs années le bureau de poste et la bibliothèque paroissiale. Il avait vendu ces propriétés à un M. Sabourin en 1905.

Le terrain laissé vacant par la démolition de la vieille école publique a fait place à un édifice plus moderne occupé aujourd’hui par les Services aux enfants et adultes de Prescott-Russell. Ce n’est pas tout à fait que ce le propriétaire original avait souhaité, mais c’est tout proche.

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Comme je l’avais écrit précédemment, les membres du Conseil municipal de Hawkesbury avaient admis n’avoir rien fait en 1971. Ce qui expliquait mal le bilan financier rendu public à la mi-février 1972. Le Carillon rapporte que pour la première fois depuis 1963, l’administration municipale a inscrit un déficit budgétaire pour l’exercice 1971… plus précisément de 72 506 $. C’était quand même beaucoup pour une époque où le juge des comtés gagnait 25 000 $ par année. « Un mutisme étonnant à l’hôtel de ville » avait accueilli ce premier bilan de l’administration Montpetit, caractérisée cette année-là par les conflits politiques autour de la table du conseil. Dans sa chronique du journal Le Carillon du 17 février 1972, Yvon Montpetit note « qu’un déficit n’a rien d’intrinsèquement mauvais », mais il reconnaît que l’administration municipale devra mieux contrôler ses dépenses.

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Voilà, ça fait changement des films de c… habituels. Au Cinéma Lachute, le chef-d’œuvre de Claude Jutra, « Mon oncle Antoine » est à l’affiche alors qu’au Cinéma Laurentien de Grenville, c’est « IXE 13 » avec Louise Forestier et le quatuor des Cyniques. — Au Théâtre Régent de Hawkesbury, on présente « Escape from the Planet of the Apes », suite de « Planet of the Apes » et « Beneath the Planet of the Apes ». Fait intéressant, un film tout récent explique l’origine de cette planète des singes. « Rise of the Planet of the Apes » a fait fureur au box-office au cours des dernières semaines. Le film nous explique les origines de cette planète dominée par des singes. J’imagine que l’on comprendra mieux ces films présentés il y a 40 ans si on les visionne une autre fois.

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Une réflexion sur “Et le terrain… qu’est-ce qu’on fait avec?

  1. J’ai travaillé dans la maison octogonale des Higginson sur la rue McGill, lorsque j’étais à l’emploi du Collège Algonquin. Elle appartenait alors à George et Samuel Stevens, également propriétaire d’une scierie à l’époque (route 34), si je ne m’abuse. Les deux frères avaient acheté la maison octogonale de leur vieille tante, Jean, alors âgée de 80 ans. Cette dernière avait vendu à ses neveux, mais avec l’option d’habiter le 3e étage jusqu’à sa mort. J’avais le bonheur de l’entendre jouer du piano à partir de mon bureau, et de manger des gateaux, encore chauds, qu’elle cuisinait pour nous. C’était une dame remarquable, qui avait enseigné le piano, lorsqu’elle était plus jeune. Sans parler du foyer, tout en bois sculpté, au premier plancher, où était situé le centre de documentation du collège. Une oeuvre d’art ce foyer, avec 2 lions sculptés de chaque coté, si ma mémoire est bonne. Le bureau de mon collègue Richard était situé dans l’ancienne chambre de la « bonne », au 2e étage, et un petit escalier de bois en colimaçon y donnait accès, à partir de la cuisine au ler étage. Aussi, la grande escalier de bois en spirale à l’entrée principale était magnifique.

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