Ma mère disait à sa façon « Bye Bye » à une année qui se terminait. Celui-ci disait adieu à 1985 et elle l’a pondu le 28 décembre 1985. Mais chacun de nous pourrait l’écrire à la fin de chaque année. Elle y associe bonheur à la vitesse du temps; je comprends mieux pourquoi le temps passe si vite!
Aujourd’hui, c’est ce que l’on tient
Pour un instant, entre nos mains.
Hier, c’est le passé
Qui ne revient plus.
Aujourd’hui, c’est le rêve
L’aventure et l’espoir.
Hier, n’est jamais vraiment oublié,
C’est une partie de nous-même
Qu’on laisse derrière soi
Et qui nous suit toujours.
Aujourd’hui, c’est le nouveau
C’est une page blanche
Qu’il faut remplir bon gré, malgré
Et qu’on pourra relire tout haut.
Les heures s’écoulent une à la fois
Très lentement si on est malheureux
Mais très très vite si on est heureux
Car le bonheur est capricieux.
Notre aujourd’hui deviendra sous peu
Hier… que l’on regrette souvent
Et le temps qui nous rend vieux
Ne changera pas notre cœur d’enfant.
Aujourd’hui, impossible de le retenir,
Il va rejoindre « hier » dans nos souvenirs
Dans l’histoire de notre vie,
La vie tout court, la vie de tous les jours.
Très beau poème. J’ai toujours été fasciné et ce, dès l’adolescence, par la fuite du temps qui ne revient plus. Beaucoup de grands poètes ont écrit sur le sujet, dont Lamartine avec son fameux poème intitulé Le lac.
Luc
Que c’est donc vrai ! Elle avait raison d’associer le « bonheur » à la « vitesse du temps », lorsqu’elle dit :
« Les heures s’écoulent une à la fois
Très lentement si on est malheureux
Mais très très vite si on est heureux »
La vie tout court-e : aussi bien vivre « notre aujourd’hui » aujourd’hui !