À l’émission de Christiane Charette de ce matin du 20 janvier, une longue discussion intéressante sur les « mots » ou les « maux » courants. À la toute fin, la panéliste Denise Bombardier a souhaité le retour de la « politesse » dans notre société.
C’est vrai qu’être poli n’a plus la même importance que dans ma jeunesse. Mais notre société a changé depuis. Vous aurez remarqué que je n’ai pas utilisé le mot « évolué » pour décrire notre société, parce que dans le contexte de la politesse, je ne suis pas sûr que l’on puisse parler d’évolution.
Quoi qu’il en soit, la question porte à réflexion. L’encyclopédie en ligne Wikipédia la définit ainsi :
Elle demeure un ensemble de règles acquises par l’éducation. Elle comporte une double finalité : faciliter les rapports sociaux en permettant à ceux qui en usent d’avoir des échanges respectueux et équilibrés ; faire la démonstration de son éducation et de son savoir-vivre. Au cours des siècles, certaines règles de politesse se sont figées alors que d’autres évoluaient. De tous temps, des auteurs ont formalisé et rassemblé ces règles dans des traités dits « de civilité » (autrefois) ou « de savoir-vivre » (aujourd’hui).
La politesse se traduit tous les jours par l’utilisation de certains termes comme bonjour, au revoir, bienvenue, s’il vous plaît, ou merci, et par des attitudes spécifiques : sourire à qui vous parle, adapter sa tenue aux circonstances…
Vous aurez remarqué que le discours « poli-tique » est devenu un exemple flagrant d’impolitesse. Si c’est bon pour les leaders politiques, c’est forcément bon pour ceux et celles qui les élisent; oui ou non?
Au magasin, on se bouscule pour devancer la personne devant soi. Les portes s’ouvrent souvent seules; donc, on a pris l’habitude de ne plus ouvrir la porte pour la personne qui nous suit là où elles ne sont plus automatiques.
Je pourrais m’éterniser, mais vous aurez assurément fait les mêmes constatations.