La popote… ça roulait!

« Plus de 1 260 repas ont été distribués jusqu’à ce jour à des personnes âgées dans leur domicile. Ceci n’aurait pas pu se réaliser sans le courage ainsi que la ténacité dont ont fait preuve un groupe d’aînés habitant les appartements Château-Vert. Car ce sont ces mêmes personnes qui ont fait démarrer ce service, en plus d’inviter d’autres aînés à les imiter. » Ces paroles étaient d’André Bruneau, le concepteur de la Popote roulante, à l’occasion du premier anniversaire de ce service. L’article est dans Le Carillon du 9 avril 1986. L’organisme à but non lucratif avait de plus grandes visées pour sa deuxième année, mais elle souhaitait obtenir la collaboration d’un plus grand nombre « de diverses cuisines et cafétérias publiques » et un plus grand nombre de bénévoles. J’ose que ce service existe encore à Hawkesbury parce qu’il est populaire dans d’autres municipalités.

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Toute raison est bonne pour rassembler les gens lors d’un festival. Dans le journal du 9 avril 1986, il est question du « deuxième Festival des Outardes » de Plaisance à la réserve faunique de l’endroit bien sûr. « Le passage de plus de 35 000 outardes à la réserve faunique de Plaisance, reconnue comme l’un des territoires aquatiques les plus riches du Québec, constitue à lui seul un spectacle de choix ». Encore aujourd’hui, cette réserve faunique est un endroit idéal pour observer les outardes et les bernaches au printemps et à l’automne.

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Il en aura fallu de la patience pour voir l’aboutissement de la fameuse autoroute 50. Dans le journal du 16 avril 1986, on apprend que « la ville de Lachute sera finalement reliée à l’aéroport de Mirabel par l’autoroute 50 ». Bien sûr, l’aéroport de Mirabel était fonctionnel à cette époque et un très petit tronçon de la future 50 existait à la hauteur de Lachute. « Une somme de 24 millions $, répartie sur les budgets 87-88 et 88-89, sera octroyée à la réalisation du projet. » Les autorités municipales de Lachute souhaitaient depuis longtemps un tel prolongement. Pour elles, « seul un lien routier adéquat permettra de lever l’obstacle important à une compétition plus égale avec Hawkesbury et l’Est ontarien ». Quant au ministre des Transports et du Développement régional du Québec à l’époque, Marc-Yvan Côté, il ne s’était « pas engagé plus à fond sur la question du parachèvement de l’autoroute 50 entre Lachute et Masson ». Pour ça, il faudra patienter un autre quart de siècle.

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Cet entrefilet dans ma chronique du 23 avril 1986. « Nous devons faire appel à la tolérance et la patience de certains de nos abonnés. Le Carillon vient d’apprendre que les journaux destinés à Lachute et Brownsburg, par exemple, étaient acheminés d’abord vers Ottawa, puis vers Montréal et enfin à Lachute, ce qui retardait passablement la livraison. Pourtant, les journaux partaient toujours de la même heure de nos bureaux. Et ce n’est pas du tout la faute de nos postiers locaux; au contraire, ceux-ci ne sont que des victimes de politiques élaborées dans les places fortes de la capitale, loin des réalités quotidiennes. » J’en ris en rétrospective… l’année suivante à pareille date j’avais accepté un emploi à Postes Canada, « dans les places fortes de la capitale ».

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