Pas mal pour un petit journal franco-ontarien

Un article dans l’édition du 7 novembre 1984 du journal Le Carillon vous donne un bon aperçu ce qu’était ce journal franco-ontarien à l’époque après 37 années d’existence. Cet article fait référence à l’assemblée générale annuelle des actionnaires de la Société de gestion André Paquette et Associés Inc. et à la décision, entre autres, de verser « des bourses d’études annuelles aux enfants des employés. (…) Les actionnaires, tous les employés et cadres de diverses filiales de la Société de gestion ont en effet adopté la création de bourses d’études annuelles de 1 000 $ chacune. Le programme, destiné à alléger le fardeau des études universitaires ou collégiales pour les enfants des employés, sera en vigueur dès 1985. »

Le bilan financier « faisait état, entre autres, de ventes dépassant les deux millions de dollars et d’un profit net équivalant à 5,8 p. cent des ventes globales. (…) Le bilan financier de l’entreprise montre également un rendement de 17 p. cent sur les actions, après impôts, et 15 p. cent, avant impôts. M. Paquette signale que ce rendement est plus que satisfaisant si on le compare aux taux des intérêts bancaires, par exemple. »

« La Société emploie plus de 60 employés permanents et a injecté plus d’un million de dollars en salaires dans l’économie régionale au cours de la dernière année financière. »

Pas mal pour un journal communautaire en Ontario français.

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Un court article dans le journal du 7 novembre 1984 pour annoncer que « Me Yvon Montpetit est entré en fonction, jeudi dernier, comme nouvel avocat-directeur de la Clinique juridique populaire de Prescott et Russell ». Me Montpetit avait été maire de Hawkesbury et aussi candidat néodémocrate lors d’un scrutin provincial. J’ai parlé de lui à maintes reprises dans des billets précédents.

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Le mot « whistleblower » n’était pas alors sur plusieurs lèvres. Dans le journal du 14 novembre 1984, le député Don Boudria a une idée qui s’y rapproche drôlement. « Le député libéral de Glengarry-Prescott-Russell a décidé de se mettre à l’écoute des fonctionnaires » puisqu’il en était lui-même un ancien. Il avait « installé une ‘boîte à suggestions’ à la porte de son bureau 436-C de l’édifice central, en espérant que les fonctionnaires insatisfaits s’en serviront ». Je ne sais pas si la réaction des fonctionnaires a été celle souhaitée par Boudria.

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Gordon Johnson avait souhaité cette nomination au Conseil municipal pour combler une vacance. Mais voilà que quelques mois plus tard, il remet sa démission « alléguant de fortes pressions commerciales reliées à ses nouveaux projets de conversion des anciennes annexes de l’hôpital en centres pour personnes âgées ». Le texte à cet effet dans le journal du 28 novembre 1984. En conséquence, l’ancien conseiller Armand Brunet, qui s’était classé dixième au scrutin de novembre 1982, avait été choisi pour pourvoir au poste. Ça faisait beaucoup de changements au Conseil municipal dans une même année, sans compter les départs d’au moins trois employés clés.

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