Un aménagement de la rue Bon Pasteur à la rue John

L’idée avait été suggérée plusieurs années auparavant et elle refaisait surface, cette fois grâce à la Chambre de commerce de Hawkesbury, dont le président était alors René Berthiaume, l’actuel maire de Hawkesbury. « Le ministère du Tourisme et des Loisirs à Ottawa est maintenant au courant de l’existence d’un comité d’aménagement des berges à Hawkesbury », peut-on lire dans Le Carillon du 6 juin 1984. « Selon le plan soumis au ministère, les abords du ruisseau Hawkesbury, qui traverse l’ouest de Hawkesbury du sud au nord, ainsi qu’une partie de la rive de l’Outaouais feraient l’objet de travaux d’aménagement. La zone aménagée s’étendrait de la rue Bon Pasteur à la rue John. Elle débuterait par un stationnement pour les automobiles, un poste d’observation et un poste de location de canot et de pédalo, à la hauteur de la rue Bon Pasteur. Le ruisseau serait longé d’un sentier et de zones de repos et de pique-nique. Quant à la berge de l’Outaouais, elle comporterait une plage, un quai d’accostage et une parcelle de terrain réservée à l’exploitation commerciale. Ce terrain serait préservé en fonction de l’établissement éventuel d’un hôtel ou de restaurants. (…) La réalisation d’un tel projet pourrait nécessiter dix ans de travail. » Un autre beau projet qui n’aura jamais été réalisé.

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Elle s’appelait Réjeanne et elle avait une belle peau tachetée noir et blanc. Elle vivait à la ferme de Paul et Bruno Lauzon, dans le canton de Hawkesbury-Ouest, et elle avait été extraordinaire. Comme le rapporte le journal du 13 juin 1984, Réjeanne l’Holstein avait donné naissance à des triplets, un phénomène plutôt rare, « tous trois bel et bien vivants ». Le cultivateur avait expliqué que « deux des veaux pèsent environ 50 livres, le troisième une soixantaine. Ils sont donc plus chétifs que les veaux d’une naissance unique qui pèsent ordinairement environ 100 livres. » Évidemment, Réjeanne a abouti à la une du journal avec ses trois veaux et ses deux propriétaires… tous trois avec un certain air de fierté!

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Aujourd’hui, en Ontario, ce sont des crédits d’impôt sur le revenu qui compensent, mais en 1984, le gouvernement ontarien avait créé « une nouvelle exemption d’impôt foncier pour aider les personnes âgées ou invalides à vivre chez elles ». Le programme est expliqué dans une publicité gouvernementale publiée dans le journal du 13 juin 1984. « De nombreuses personnes âgées ou handicapées désirent demeurer dans leur famille. Toutefois, dans certains cas, pour leur procurer un toit il faut effectuer de grandes rénovations domiciliaires qui entraînent une hausse des impôts fonciers. Nous devons encourager et non pas pénaliser les familles qui font des efforts pour leur assurer un toit et des soins. C’est pourquoi j’annonce aujourd’hui que les propriétaires faisant des transformations ou des additions à leur maison spécifiquement pour garder une personne âgée ou invalide chez elle et dans la communauté seront exemptés de l’augmentation de l’évaluation foncière qui en résulterait normalement. » La citation était du Trésorier de l’Ontario, Larry Grossman. Contrairement au crédit d’impôt sur le revenu d’aujourd’hui, qui ne s’applique qu’une seule fois, « les propriétaires bénéficieront d’une réduction des impôts fonciers chaque année ».

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