Une petite récompense pour Denis Ethier

Avant de partir, Pierre Elliott Trudeau avait pris la décision, mais il n’avait pas voulu contribuer à réduire le nombre de députés sur qui son successeur pourrait compter aux Communes. C’est donc son successeur, John Turner, qui confirmerait la nouvelle. Le député libéral fédéral de Glengarry-Prescott-Russell depuis octobre 1972, Denis Ethier, était nommé président de l’Office canadien des provendes et son poste ne serait en vigueur qu’après « le déclenchement de prochaines élections fédérales ». La nouvelle faisait évidemment la une du journal Le Carillon du 4 juillet 1984. Et quel est cet office? « L’Office est une société d’État établie en vertu de la Loi sur l’aide à l’alimentation des animaux de ferme. L’Office vise à assurer la disponibilité des approvisionnements et l’emmagasinage suffisant des céréales de provende pour répondre aux besoins des éleveurs d’animaux de ferme, ainsi qu’une stabilité raisonnable et une péréquation équitable du prix des provendes dans l’est du Canada et en Colombie-Britannique. » C’était donc dire que la course à qui le remplacerait comme candidat libéral était lancée et ce n’était pas les intéressés qui manquaient. Les rumeurs, encore une fois, d’une candidature éventuelle de Torrance J. Wylie, originaire de Chute-à-Blondeau, avaient été rapidement niées parce que John Turner « l’aurait encouragé à demeurer au sein de son équipe ». Les élections fédérales auraient lieu le 4 septembre. J’y reviens bien sûr.

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Nous sommes au début de l’été de 1984 et une nouvelle signature de journaliste apparaît dans les pages du journal, celle de Dianne Paquette. Elle est alors étudiante en communications et elle viendra nous rejoindre les étés jusqu’à ce qu’elle devienne journaliste permanente. Plus tard, elle sera à l’emploi du journal Le Droit pendant plusieurs années.

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Ça aussi c’est un vieux débat toujours non réglé. Dans le journal du 4 juillet 1984, nous lisons que « le député provincial de Prescott-Russell a réclamé des améliorations majeures pour le tronçon de la route transcanadienne 17, entre Rockland et Orléans ». Tous les députés subséquents ont abordé la question et la situation demeure inchangée.

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Qui n’a pas entendu parler du récent mouvement « Idle no more ». En 1984, c’est un autre mouvement et qui avait été baptisé « Ne plus se taire » et il avait été amorcé par l’Union culturelle des Franco-Ontariennes de Russell-Stormont-Glengarry. L’UCFO avait entrepris « une campagne de sensibilisation sur les effets de la pornographie (…) au nom de ses 1026 membres ». Dans son feuillet qu’elle avait distribué à 13 000 exemplaires, l’UCFO définissait « la pornographie comme étant tout matériel oral, écrit ou visuel, ou tout spectacle qui présente un comportement sexuel dégradant ou abusif ». C’était une dizaine d’années avant l’avènement du Web et sa pornographie à outrance.

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