Je trouve que l’idée était intéressante. L’Union culturelle des Franco-Ontariennes (autrefois connue sous le nom de Cercle des fermières) de Prescott-Russell et Glengarry afin décidé d’organiser une série de cours « afin de démystifier la politique aux yeux » de leurs membres et des autres qui participeraient à de tels cours. Les cours de gestion municipale traiteraient de nombreuses perspectives : les différents paliers de gouvernements, les élus et les conflits d’intérêts, la planification des finances, l’imposition des taxes et l’obtention de subsides et octrois, les types de conseils municipaux (cantons, villages, villes et cités), le besoin d’implication des francophones en politique, les conseils de comtés et scolaires, le fonctionnement des différents organismes de loisirs régionaux, les questions d’intérêt local, et finalement, la gamme des services gouvernementaux offerts en français en Ontario. L’UCFO avait obtenu une subvention du Secrétariat d’État pour lui aider à offrir ces cours. C’est dans l’édition du 21 janvier 1981 du journal Le Carillon.
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Une grande partie de la population locale et régionale le connaissait. Pendant neuf ans, il avait été administrateur du Service de bien-être de la ville de Hawkesbury. Quand ces services locaux ont été régionalisés en 1969 (la même année que la régionalisation de la gestion scolaire), Doris Davidson est devenu l’administrateur et il est demeuré à ce poste jusqu’à sa retraite anticipée le 1er mai 1981, pour cause de maladie. Dans le journal du 28 janvier 1981, on apprend que M. Davidson est décédé le 26 janvier à l’âge de 62 ans. « Il a été vice-président de l’Association Action-Progression, un organisme à but non lucratif voué aux handicapés des comtés, et plus récemment, il parrainait la fondation des Ateliers de l’Est, un projet de réhabilitation pour alcooliques à Hawkesbury qui a dû plus tard fermer ses portes faute de financement. »
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Édouard Beniak, Normand Côté et Raymond Mougeon, du Centre d’études sur l’éducation franco-ontarienne, avaient été sévères envers la qualité du français parlé et écrit « chez les Franco-Ontariens de la 9e à la 12e année à l’école secondaire de Hawkesbury ». Ils avaient étudié à la fois le français formel (l’écrit et lors d’entrevues par exemple) et le français informel (le français quotidien). « Lorsqu’il termine ses études, l’élève de l’école secondaire de Hawkesbury parle et écrit un français douteux, ce qui peut être attribuable à l’habitude de celui-ci de communiquer dans la vie de tous les jours dans un français informel et aussi à un enseignement qui ne s’applique pas suffisamment à corriger l’élève à partir des difficultés concrètes qu’il éprouve avec la langue. » Je me demande quelles seraient les conclusions si une telle étude était reprise en 2012? Dans le journal du 28 janvier 1981. Dans les éditions subséquentes, nous constatons qu’il y avait eu tout un débat après la parution de cet article et les auteurs ont même réagi, en nous accusant d’avoir faussé le sens de leurs conclusions. J’avais décidé de publier leurs conclusions dans leur intégralité et laisser les lecteurs juger. La conclusion était évidente; ils n’avaient tout simplement pas aimé notre choix de mots et notre traitement un peu « sensationnel ».
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Un article dans les pages intérieures du journal du 28 janvier 1981 et qui n’avait surpris personne. « Le sous-préfet du canton de Cumberland, M. Don Boudria, doit annoncer aujourd’hui sa candidature comme porte-étendard du Parti libéral lors des prochaines élections provinciales dans la circonscription de Prescott-Russell. M. Boudria, qui prépare sa candidature depuis quelques années, doit en effet donner une conférence de presse cet après-midi à la salle de la Légion canadienne, à Rockland. Militant du Parti libéral depuis 1972, M. Boudria se proclament ouvertement candidat depuis trois ans, et il tentera lors qu’une prochaine convention du parti de se faire acclamer candidat officiel en vue de la prochaine élection. Âgé de 31 ans, M. Boudria est acheteur en chef du Parlement et siège comme sous-préfet du canton de Cumberland, la plus vaste municipalité de la circonscription depuis six ans. Il a pris une part active à plusieurs campagnes électorales fédérales et provinciales pour le compte du Parti libéral. » À suivre!