Gabrielle Miner… le symbole du bénévolat

J’écoutais une entrevue à l’antenne de la première chaîne de Radio-Canada le lundi 15 octobre dernier avec la personnalité de la semaine, une femme reconnue pour l’intensité de son bénévolat depuis de très nombreuses années. Dans Le Carillon du 11 avril 1981, nous avions publié un long reportage sur une bénévole connue assurément de tous à Hawkesbury et dans la région. « Propriétaire d’un service de pourvoyeur durant 29 ans, restauratrice pendant presque aussi longtemps, Mme Gabrielle Miner » avait également accumulé pas moins de 43 années de bénévolat auprès d’au moins une dizaine d’organismes. « Si je ne fais rien, je me sens inutile » avait-elle déclarée à notre journaliste Louise Bellec, une stagiaire du cours de journalisme du collège Algonquin. Mme Miner avait déploré que « de plus en plus, les gens d’aujourd’hui, s’ils ne sentent pas la ‘piasse au bout’, contribuent de moins en moins de leur temps libre au bénévolat. » Tous ceux qui fréquentaient le complexe sportif la connaissaient : elle y était responsable du fonctionnement des deux casse-croûte. Les organismes qui profitaient de ses largesses et de ses temps libres étaient très nombreux, dont les Auxiliaires de l’Hôpital général, les Auxiliaires de la Légion canadienne et le cercle de l’Association des fermières de l’Ontario. Il y avait aussi le Cercle d’artisanat, le Club 50 de l’âge d’or, les Dames conservatrices de Prescott-Russell et les Femmes chrétiennes » Et il ne faut pas oublier la chorale de la paroisse St-Alphonse-de-Liguori, la Société canadienne de la Croix-Rouge, la Société canadienne du cancer, la Fondation canadienne des maladies du cœur et l’Association canadienne de l’arthrite. Pourquoi? « C’était pour sa satisfaction personnelle, car elle voit dans le bénévolat la nécessité de faire le bien. » Elle était souvent au journal pour nous faire la promotion de sa plus récente cause. Au moment du reportage, elle avait 63 ans.

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Le Parti québécois est reporté au pouvoir lors des élections provinciales du 13 avril 1981 avec 80 députés. Les libéraux de Claude Ryan en font élire 42. L’Union nationale est pratiquement disparue, sans député, et avec à peine 4 p. cent du vote populaire. Le journal du 15 avril 1981 en parlait surtout parce que Ryan était le député du comté d’Argenteuil et il avait été réélu avec une confortable majorité, mais moindre que l’élection précédente.

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La journaliste Monique Castonguay réalise un reportage abondamment illustré dans le journal du 18 avril 1981 sur l’ouverture d’une nouvelle industrie à Embrun, spécialisée dans la fabrication de tuyaux de drainage pour les fermes surtout. Jean-Guy Lapointe, qui installait de tels drains depuis une douzaine d’années, avait jugé bon d’invertir un million de dollars afin de fabriquer les tuyaux dont il avait besoin. Cette nouvelle industrie créerait une douzaine de nouveaux emplois. Cette usine est toujours là. Lapointe a également diversifié ses activités au fil des années et est devenu entrepreneur et lotisseur. C’est lui qui nous a vendu notre maison quand nous sommes déménagés à Embrun en 1989 dans sa toute nouvelle subdivision.

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La guerre des colas n’est pas d’aujourd’hui. Dans le journal du 18 avril 1981, Coca-Cola publie une pleine page de publicité montrant une bouteille de son produit bien connu et affirmant que « Depuis l’enquête de Pepsi en mai 1980, Coca-Cola a doublé son avance sur Pepsi en matière de ventes nationales, bien que Pepsi vous ait raconté qu’un grand nombre de buveurs de Coke soient passés à Pepsi. La popularité du cola préféré au pays continue de s’accroître. » Leur affirmation était basée sur les « ventes au gallon, selon la plus récente enquête effectuée dans les marchés d’alimentation ».

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