Boogie-Woogie 47 avec Larry-Michel et Marc

Je vous avais déjà parlé de Larry-Michel Demers, un jeune de Hawkesbury qui voulait faire carrière dans le milieu artistique. Il y réussissait. Dans l’édition du journal Le Carillon du 7 mai 1980, nous apprenons qu’il sera « une des vedettes d’une nouvelle télésérie qui sera en ondes à Radio-Canada ». Larry-Michel serait de la distribution de « Boogie-Woogie 47 de Claude Jasmin ». Le journal Échos-Vedettes « a prédit que Boogie-Woogie fera découvrir Larry-Michel Demers et Marc Labrèche (un jeune comédien lui aussi), comme La petite patrie avait fait découvrir le talent de Jacques Thisdale et Vincent Bilodeau ». Larry-Michel est tristement décédé il y a plusieurs années et tout le monde connaît Labrèche aujourd’hui.

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Nous étions à la veille du premier référendum sur l’avenir du Québec et les forces fédéralistes s’étaient donné la main pour faire campagne dans la province voisine. Denis Ethier, le député libéral de Glengarry-Prescott-Russell, s’était lui aussi déplacé pour rencontrer des Québécois. On l’apprend dans le journal du 14 mai 1980. En fait, Ethier se demandait « si les Québécois ont moralement le droit de vouloir la destruction du Canada ». Il avait expliqué qu’il participait à la campagne « à titre de député d’une circonscription majoritairement francophone, mais aussi à titre de citoyen canadien ‘né au Québec, élevé au Québec, marié à une fille du Québec et dont les enfants sont nés au Québec’, et que les circonstances ont fait en sorte qu’il devienne résidant de l’Ontario ». Et dans un commentaire qui explique peut-être l’attrait du NPD auprès d’un certain segment de la population lors des élections fédérales de 2011 au Québec, le député Ethier avait « reproché au Nouveau parti démocratique sa neutralité dans le présent débat référendaire, affirmant que les néo-démocrates se rapprochent surtout des tenants du ‘oui’ et qu’ils ne pensent pas en fonction d’un Canada uni ».

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En tout cas, le gouvernement fédéral ne craignait manifestement pas ce premier référendum puisqu’il inaugurait le nouveau Collège des douanes et de l’accise à Rigaud la semaine précédant le vote. Le journal du 14 mai 1980 nous apprend que ce collège « injecte 100 nouveaux emplois dans la localité, soit le transfert de 60 employés permanents et l’embauche de 40 autres personnes sur le marché du travail local ». Le collège occupait deux locaux temporaires à Ottawa depuis 1977. « La masse salariale annuelle se chiffre par quelque 1,17 million de dollars. Cet investissement profitera sans aucun doute aux marchands locaux, aux restaurateurs et autres industries de services de la région. » Le collège est toujours là et a profité de quelques expansions au fil des ans.

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L’école secondaire de Rockland s’appellerait dorénavant « L’Escale ». Le Conseil d’éducation de Prescott-Russell avait accepté la suggestion du comité étudiant de l’école. Le parrain du nom avait expliqué son choix : « J’ai choisi ce nom car la vie d’un étudiant ressemble au trajet d’un avion. Il y a le point de départ, puis l’escale avant d’arriver à destination, tout comme l’étudiant qui commence à l’école primaire, puis s’arrête à l’école secondaire pour apprendre encore plus, pour corriger ses erreurs et se préparer à repartir afin d’atteindre son but. »

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