Le témoignage d’une famille éprouvée (3)

La présentation de Monique Castonguay devant la Commission d’enquête relative aux mesures d’investigation prises à la suite de l’attentat à la bombe commis contre le vol 182 d’Air India, le 3 octobre 2006, est aussi un témoignage à la première personne de ce qu’a vécu sa famille entière en lendemain de cet terrible acte de terrorisme. Je tenais à partager ce témoignage avec mes lecteurs et à le consigner sur le Web dans mon blogue. Comme je l’écrivais lundi, il n’y a pas eu d’autres événements du genre qui ont touché des communautés de Prescott-Russell d’une telle façon. Voici la dernière de trois parties :

Au moment de la présentation du rapport de M. Rae, prévue le 23 novembre 2005, quelle ne fut pas ma surprise de recevoir une invitation spéciale à me rendre à l’avance au dévoilement. Le privilège de prendre connaissance du rapport avant sa présentation était réservé aux membres de l’exécutif de l’association des familles.

En cherchant les représentants des familles des victimes, la télévision d’État a coupé au montage la personne blanche au milieu du groupe; ils ont dû me prendre pour une employée chargée des relations avec les familles, puisque j’étais blanche. On n’en sort pas. À chaque fois que ce genre d’exclusion se produit, c’est comme si on nous enlevait le droit d’inclure Rachelle au nombre des victimes d’Air India, et de pleurer sa perte.

Dans son rapport, M. Rae avait recommandé une commission d’enquête à pouvoirs réduits, en espérant que la Chambre des communes lui accorde par la suite des pouvoirs supplémentaires au moment opportun, s’il était confronté à un refus de collaborer de la part des personnes qu’il devait entendre. Cette forme d’enquête supposait la participation volontaire de tous, sans réserve. M. Rae a été confirmé responsable de cette enquête les jours suivants, juste avant le déclenchement des élections qui pouvaient tout compromettre.

Nous apprenions par la suite que les pouvoirs limités de la commission auraient pu mettre en péril la réalisation des objectifs des travaux de la commission. De plus, le jeu politique prévoit que les projets embryonnaires d’un gouvernement ne survivent pas nécessairement à une élection, que le gouvernement soit réélu ou non. Nous aurions eu à recommencer les mêmes doléances auprès du gouvernement suivant.

Dès l’entrée au pouvoir du gouvernement actuel, le Premier ministre Stephen Harper a signifié son intention de donner suite à la tenue d’une enquête publique, une enquête publique avec pleins pouvoirs judiciaires. C’est inhabituel de la part d’un jeune gouvernement minoritaire d’agir aussi rapidement sur une question qui a déjà traîné aussi longtemps sur les tablettes. Nous avons été agréablement surpris que nos réclamations de justice soient considérées aussi tôt dans le cours de son mandat.

Il fallait revenir à notre but premier : cette enquête concerne tout le cafouillage qui a entouré l’acte de terrorisme le plus important qui ait été perpétré au Canada.

J’ai assisté à la rencontre du Premier ministre Harper avec des membres des familles à Ottawa en février. Il s’en est suivi votre nomination, Monsieur le Commissaire, et peu de temps après, une nouvelle rencontre au printemps entre les familles et vous.

Nous avons été étonnés, et soulagés à la fois de franchir cette nouvelle étape. Bien qu’elle nous redonne espoir, c’est aussi pour nous, en quelque sorte, l’occasion de la dernière chance de mettre en lumière toute la tragédie : celle du 23 juin 1985, autant que celle de l’enquête et du procès durant les années qui ont précédé et suivi l’attentat.

L’inauguration des travaux de la Commission, le 21 juin cette année, a été pour nous un point marquant dans la recherche de la justice. J’ai été particulièrement touchée de voir défiler les noms de chacune des victimes sur un écran géant durant le moment de silence. Trop souvent, la référence que l’on fait aux victimes se borne au chiffre 329, une simple statistique, et combien de fois la minute de silence n’a pas été respectée dans l’auditoire. Cette nouvelle approche a véritablement créé un climat de recueillement et de respect où nous étions tous unis dans cet hommage ultime rendu à la mémoire de nos chers disparus. Cet instant précieux a été des plus émouvants pour chacun des participants; il avait sa raison d’être.

Durant les heures qui ont suivi, j’ai été invitée avec certains autres membres des familles à me rendre à la Chambre des communes, dans la galerie des invités du Premier ministre, afin d’assister aux débats de la journée après le repas. On devait y faire référence à l’inauguration de la Commission lors de la période de questions. Sur place, on m’a désigné une place bien à l’écart des autres invités représentant les Indo-Canadiens. Au moment où on a souligné l’ouverture des travaux de la Commission, un groupe d’une quinzaine d’hommes portant le turban, que nous n’avions pas vus le matin, lors de l’ouverture des travaux de la Commission, se sont levés pour signifier leur présence dans la galerie réservée au public; ils sont partis immédiatement après. Je ne peux faire autrement que de m’interroger : qui étaient-ils? Était-ce une nouvelle tentative d’intimidation afin de faire pression sur les travaux de la Commission? J’ose espérer que non et que la Commission conservera son intégrité.

Depuis cet assassinat collectif, les membres de notre famille ont passé par toute une gamme de sentiments relatifs au deuil : le choc initial, le refus de croire, la colère, la culpabilité de l’avoir laissée partir, et la tristesse. L’acceptation devrait en être la dernière étape. Un deuil normal dure de six mois à quatre ans en moyenne. Oui, nous avons accepté que Rachelle ne soit plus des nôtres, mais nous n’accepterons jamais la façon dont elle a été enlevée à la vie, non plus les tentatives de nous induire en erreur en nous cachant la vérité.

Cependant depuis 21 ans, le cours de l’enquête, la reprise des communications après des années de silence, le procès, l’incroyable verdict, les rencontres, les entrevues avec les médias et la lecture des livres publiés sur a question, nous ont tour à tour ramené encore et encore au début du processus normal du deuil. À chaque fois, nous avons ressenti la vive douleur de la perte injustifiable de celle qui nous était chère. Combien de fois faudra-t-il encore revenir aux premières émotions de ce deuil?

Il est clair pour nous que, tout comme les révélations du procès et celles des livres qui ont été écrits sur le sujet, ce que nous découvrirons durant les travaux de la Commission risque de nous blesser de nouveau. C’est un risque à courir afin de faire toute la lumière sur la question. Rachelle n’en aurait pas fait moins elle-même si elle avait été confrontée à la même perte d’un proche ou d’un ami.

Jusqu’à maintenant, la justice et la sécurité de notre pays ont failli honteusement. Le résultat du procès en mars 2005 est un pied de nez à la mémoire de 331 personnes qui ont été assassinées en incluant les victimes de Narita, au Japon; le verdict donne de façon tacite l’assentiment de notre justice à tout autre complot terroriste. Il est primordial que l’enquête publique aille au fond des choses. Nous espérons que cette enquête publique puisse recommander les correctifs nécessaires aux procédures et aux lois canadiennes. Cette enquête créera, de plus, une ouverture au gouvernement canadien afin qu’il puisse reconnaître et réparer ses torts auprès des familles des victimes et de toute la population canadienne, malgré les vingt-et-une années écoulées.

La Commission d’enquête publique représente pour un peuple comme le nôtre la seule voie civilisée et démocratique ayant pour but de corriger les erreurs du passé. Celle-ci permettra, nous l’espérons, d’identifier les failles à la Cour fédérale comme à celles des provinces, devant des aberrations telles que les verdicts de non-culpabilité et de culpabilité à accusations réduites accordés par la Justice de la Colombie-Britannique. Une étude exhaustive s’impose également afin d’identifier ces lacunes trop souvent utilisées à l’avantage des responsables mis en accusation. Il y a amplement de place à l’amélioration. La Commission nous offre cette possibilité, et nous comptons sur vos recommandations.

Il y aurait lieu également d’étudier la collaboration avec les agences de sécurité et de renseignements d’autres pays, les différentes juridictions de sécurité et toutes les parties impliquées de près ou de loin dans cet attentat. Il en va de même concernant la position des gouvernements qui se sont succédé au pays quant au débat sur l’acte de terrorisme le plus important qu’ait connu le Canada, le plus sérieux au monde touchant le transport aérien avant ceux du 11 septembre 2001. Le gouvernement canadien pourra modifier ses lois et ses ententes internationales à la lumière des révélations de l’enquête. Si en 1985 le mandat de notre Service de sécurité ne prévoyait pas collaborer avec les forces de l’ordre, il faut admettre que sans cette collaboration vitale, d’autres machinations aussi déplorables telles que celle qui visait à détruire les édifices du Parlement d’Ottawa, ou à faire exploser les avions américains en partance de Londres, tout récemment, n’auraient pu être évitées. Bien que ces événements éveillent en nous des souvenirs malheureux, nous avons tous été soulagés qu’on ait pu, dans les deux cas, entraver le cours d’actes dévastateurs répugnants, et épargner la vie de centaines d’innocents.

Nous en venons à penser que la Loi sur le terrorisme devrait permettre de retirer la citoyenneté canadienne à tout Néo-Canadien qui se sert du Canada comme pied-à-terre dans le but de commettre un acte terroriste, ou de gérer des cellules terroristes satellites afin de détruire d’autres vies humaines au Canada ou ailleurs dans le monde. C’est usurper la citoyenneté canadienne en faisant le faux serment de respecter les lois du pays. Qu’en est-il actuellement? Sommes-nous à la merci de ces groupes de lâches?

La tenue des travaux de la Commission a le pouvoir de soulager les membres des familles des victimes du lourd fardeau de tenter de mener l’enquête eux-mêmes et de faire la preuve qu’il y a eu défaillance à plusieurs niveaux depuis 1985. Une enquête publique comme celle de la Commission accordera également aux membres des familles (y compris la nôtre) la possibilité de vivre complètement leur deuil, jusqu’au bout. Un procès tel que celui qui s’est terminé en 2005, doublé d’une série de gouvernements qui sont entêtés en 20 ans à ne pas reconnaître les évidences et les responsabilités du Canada, ne fait qu’ajouter au cauchemar de tous les instants que vivent les membres des familles éprouvées. Si l’enjeu de cet attentat nous était étranger dans notre pays, cette tragédie a véritablement pris racine au Canada!

Nous aurions également désiré que les travaux de la Commission puissent se pencher, dans le contexte de la tragédie d’Air India, sur les contributions politiques versées par des personnes qui pourraient être impliquées dans cette machination terroriste et qui auraient tout avantage à ce que les coupables demeurent impunis. Malheureusement, le mandat la Commission est limité. Nous resterons sur notre faim de justice quant aux éventuels liens entre ces gens-là et les élus de nos gouvernements depuis juin 1985, de même que sur la nationalité des membres des partis politiques canadiens qui sont appelés à diriger nos provinces ou notre pays.

Les procédures de la Commission laissent entrevoir un processus long et lourd, qui risque de se perdre dans les dédales de multiples injonctions lucratives aux bureaux d’avocats. Nous vous enjoignons de comprendre notre douleur, et notre désir de prévenir tout dérapage, et de maintenir la direction de cette enquête afin d’en arriver à des analyses et à des conclusions appropriées et hautement justifiées.

Comme on l’a constaté durant le procès des présumés auteurs de cet attentat (couronné d’un verdict de non-culpabilité rendu en Colombie-Britannique 20 ans après le fait), plusieurs témoins importants étaient morts depuis la tragédie (deux d’entre eux ont même été assassinés avant de pouvoir témoigner), d’autres n’avaient plus de souvenir indiscutable des événements. Ces oublis ont donné lieu au « doute raisonnable », cette douloureuse expression bouche-trou qui semble avoir été apprêtée à plusieurs sauces durant le procès. Le tour de force reste de s’assurer de mener rapidement une enquête en profondeur. Il nous tient à cœur que vous puissiez éviter d’escamoter les éléments importants qui ont mené à ce désastre et au cafouillage de nos institutions canadiennes au cours des vingt-et-une années qui ont suivi.

Nous souhaitons spécifiquement que l’enquête permette d’expliquer et révéler :

UN – Les raisons qui ont entouré la négligence du gouvernement à prévenir cette tragédie (services secrets, sécurité, avertissements du gouvernement de l’Inde, entre autres sources), alors qu’on savait qu’Air India n’offrait qu’une seule envolée par semaine vers l’Inde, ce qui donne à croire que les passagers ont été tout simplement été envoyés à l’abattoir faute d’une action de prévention immédiate appropriée;

DEUX – Les raisons et les lois qui ont entouré le manque de surveillance à l’aéroport de Vancouver, les services de sécurité confiés à une entreprise privée par le gouvernement fédéral en place, les systèmes habituel et manuel de vérification des bagages qui ont été défaillants simultanément au moment de vérifier les bagages contenant les bombes;

TROIS – Les raisons qui ont entouré l’incompétence et le manque de jugement des employés de la sécurité chargés d’enquêter sur le dossier (la mauvaise préparation, l’ignorance de la langue des individus à surveiller, le refus d’échanger des renseignements cruciaux entre les services secrets et la GRC, les conflits de personnalités reconnus par les autorités, la destruction de matériel à conviction, l’inaction face à une bombe testée et l’excuse du « coup de fusil »), le manque de sanctions apparent envers le personnel fautif et de prise de mesures pour rectifier la situation;

QUATRE – Les raisons qui ont entouré le manque d’appuis aux familles des victimes individuellement et la désinformation sur les positions réelles du gouvernement canadien qui a tenté de se soustraire de ses responsabilités face à cette tragédie;

CINQ – Les raisons qui ont entouré la mauvaise préparation de la Couronne en vue d’un long procès onéreux, rendu stérile par son verdict; le manque d’encadrement par la sécurité auprès du juge lorsqu’il a dû s’absenter pour les funérailles de son frère (le rendant ainsi, lui et les membres de sa famille, vulnérables à toute forme d’intimidation);

SIX – Les raisons et les lois qui ont permis aux terroristes de se financer à même les deniers publics et les campagnes de recrutement de fonds de leur communauté religieuse;

SEPT – Bien que le mandat de la Commission ne prévoie pas enquêter à ce niveau, nous aurions bien aimé connaître les raisons véritables qui ont entouré le refus des membres des gouvernements précédents de mener une enquête publique sur la tragédie d’Air India, en particulier lorsqu’un vote favorable a été inscrit sur la motion de l’Opposition le 12 avril 2005 à la Chambre des communes.

Il est primordial que la Commission d’enquête publique puisse obtenir toutes ces réponses, sans pour autant nuire à la progression des enquêtes policières présentement en cours ni à la sécurité nationale. C’est à cette seule condition que nous accepterons l’utilisation des audiences à huis clos.

Les événements qui ont marqué les deux dernières décennies ont laissé les membres de notre famille déçus, désillusionnés, sans voix auprès des autorités, trahis par une justice qui donne trop de latitude aux terroristes et aux malfaiteurs, et peu confiants sur la volonté du gouvernement de réellement faire tout en son possible afin d’aider non seulement les membres des familles des victimes, mais aussi la Justice. D’un point de vue strictement culturel, notre famille est entraînée au cœur d’un remous auquel nous pouvons difficilement nous identifier, d’une part en raison de la majorité culturelle, d’autre part à cause du processus judiciaire auquel nous n’étions aucunement initiés. La Commission d’enquête nous apporte un vent d’espoir.

Il est déplorable que le Canada soit utilisé comme tremplin à des horreurs comme celle que nous avons vécue, que notre pays serve de terrain à des règlements de compte politiques de sources étrangères, et que ces actions répréhensibles soient souvent menées par des personnes qui ont obtenu une citoyenneté canadienne grâce à un serment d’allégeance bidon. L’objectif de cette vendetta contre le gouvernement de l’Inde était de détruire deux de ses avions; ce faisant, ils ont assassiné 331 personnes. Le dommage a davantage atteint le Canada, pays de paix, par la perte de pas moins de 280 de ses citoyens, dont 60 enfants. Qu’est-ce qui a été fait pour contrer le terrorisme entre 1985 et septembre 2001?

Les événements du 23 juin 1985 semblent aussi avoir donné le ton à d’autres actes terroristes de par le monde, qui mettent en scène des citoyens qui font fi du gouvernement et de ses lois dans le pays qui les accueille, et qui utilisent des méthodes de financement à même les deniers publics et les œuvres de charité. Leurs leaders se cachent derrière leurs militants et leur font prendre les vrais risques à leur place pour commettre des actes meurtriers et des tueries aux multiples victimes innocentes (en utilisant dorénavant des avions). Et le règne des ces mouvements terroristes se perpétue ici, dans nos villes canadiennes comme ailleurs, sous la forme d’intimidation, de règlements de compte et d’assassinats. La violence n’a jamais rien réglé, et à long terme, entraîne une escalade d’actions plus meurtrières les unes que les autres.

Les membres de notre famille sont meurtris par les événements des dernières décennies, bafoués par les revers des autorités et de la justice depuis 21 ans, épuisés de réclamer justice. Rachelle était pour nous tous, d’abord le premier enfant d’Hervé et Dolorès, une fille, et aussi une sœur, une confidente, une compagne de jeu, une belle-sœur, une marraine, une petite-fille, une filleule, une nièce, une tante, une cousine, une amie, une collègue, une camarade de classe, une voisine, un grand amour, une personne affirmée, déterminée, engagée et ouverte au monde, une jeune femme talentueuse et brillante, une employée dévouée, une citoyenne canadienne et une contribuable.

Nous espérons donc la conclusion de cette enquête publique dans les meilleurs délais, et que le gouvernement prenne des mesures afin de modifier en conséquence notre système judiciaire, et que justice puisse avoir lieu là où ce sera possible. Les révélations de cette enquête devront inciter le gouvernement à s’engager sérieusement à corriger les méandres et les échappatoires de nos lois. Trop d’événements ont entravé le cours de la justice et la sécurité de la population, les travaux de la Commission serviront, nous l’espérons sincèrement, à prévenir le retour d’événements semblables.

Mon témoignage à la Commission s’achève ici. Le récit que je vous ai livré relate la façon dont la famille Castonguay a vécu ces pénibles événements et les demandes que nous adressons à la Commission. Il est prévu qu’il n’y aura pas de contre-interrogatoire pour les membres des familles par les procureurs de la Commission; je ne désire pas non plus m’y exposer à l’extérieur des cadres de ce témoignage. Je souhaite de tout mon coeur que l’attention soit maintenant entièrement tournée vers le but de la Commission : celui d’identifier les lacunes dans tout ce qui entoure la tragédie d’Air India, ce jour-là et toutes les années qui l’on précédé et ont suivi, et de recommander les correctifs qui s’imposent afin rendre mon pays un endroit où la justice se fait respecter de tous. Personne au Canada ne devrait avoir à revivre les événements des 21 années que nous venons de vivre. Les membres de ma famille désirent maintenant s’abstenir de commentaires et vivre leur deuil pour que dans un avenir proche, Rachelle puisse enfin reposer en paix.

Note du blogueur : Vous pourrez retrouver les principales observations de cette enquête publique, au cours de laquelle Monique a témoigné, sur le site Web suivant : http://epe.lac-bac.gc.ca/100/206/301/pco-bcp/commissions/air_india/2010-07-23/www.majorcomm.ca/fr/reports/finalreport/principales-observations.pdf.

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