Le maire de L’Orignal, André Landriault, avait proposé une fusion de son village et du canton voisin de Longueuil. Le commissaire à la restructuration des comtés unis, Goldyn Sunderland, propose une meilleure idée, selon lui, la fusion de Hawkesbury, Vankleek Hill et de L’Orignal. Sunderland avait publié un rapport d’analyse, de synthèse et d’hypothèses dans le cadre de son mandat. Comme la rapporte Le Carillon du 28 avril 1976, « la zone de L’Orignal-Hawkesbury-Vankleek Hill devrait être considérée comme une zone de croissance potentielle qui bénéficierait d’être vue en tant qu’une entité. Le développement de chacune de ces trois municipalités peut et doit compléter les autres, ce pourquoi la plus étroite intégration devrait être encouragée. » C’était le début et la fin de cette idée. De toute façon, nous étions encore loi de son rapport définitif.
* * *
Dans le journal du 5 mai 1976, le lecteur peut voir une esquisse de ce que pourrait être le nouveau siège administratif du Conseil des écoles catholiques de Prescott-Russell, un édifice rond 13 056 pieds carrés et de 848 640 $, que le directeur général Jean Léveillé mousse depuis quasiment son arrivée à la direction de l’organisme. Ce n’est qu’un avant-goût en fait. J’y reviendrai.
* * *
Le journal du 5 mai 1976 annonce que « la compagnie Toyota du Japon vient de signer une entente avec la compagnie Duplate Canada Ltée pour la fabrication de pare-brise pour le modèle Toyota Corolla. (…) C’est la première fois qu’un manufacturier d’automobile japonais (le troisième plus gros au monde pour le cas présent) place une commande d’une telle importance à un fournisseur outre-mer ». L’usine de Hawkesbury produirait 1 440 pare-brise d’ici la mi-mai et continuerait par la suite.
La nouvelle est annoncée alors que les employés « du secteur technique et opérationnel (…) maintiennent toujours la grève à la compagnie Duplate de Hawkesbury, Ils en sont à leur neuvième semaine de piquetage, et prévoient que ça durera encore longtemps ».
* * *
Je n’ai aucun souvenir d’elle. Dans le journal du 5 mai 1976, il est question de Joanne Des Forges, 23 ans, et dont les parents avaient été propriétaires d’un magasin à Grenville (le magasin Gaétan Desforges) pendant longtemps. « De retour d’une carrière de quatre années aux États-Unis, Johanne Des Forges a décidé de travailler maintenant au Canada et particulièrement au Québec. » Cette chanteuse de blues « est sous contrat avec les disques Trans-Canada pour trois ans et vient d’endisquer son premier 45-tours intitulé ‘Quelle température de feu’ et doit en enregistrer un autre sous peu ».
Je me souviens de Joanne Des Forges, une fille de Lachute. Elle était chanteuse du groupe TC Davis Band. Elle enseigne présentement la musique au Cégep Vanier à Montréal. Une très bonne chanteuse.