Ma mère a rédigé ce poème en décembre 1984. Elle n’a pas précisé de date. Ma mère était bien sûr une grande croyante, comme la majorité des femmes de son époque.
Petit Jésus, Toi qui sais tout,
N’oublie pas tous les malheureux,
C’est impossible, qu’autour de nous
On ne puisse partager un peu.
Des enfants meurent par milliers
Parce qu’ils manquent d’un peu de pain,
Tandis qu’ailleurs, sans se soucier,
On gaspille tout à pleines mains.
Petit Jésus, il faut qu’ça change,
Donne aux hommes la bonne solution
Pour soulager ces petits anges
Qui n’ont rien, même pas de maison.
Quand on voit les grands magasins,
Remplis à craquer de bonnes choses
On éprouve un immense chagrin
De ne pouvoir donner ces choses.
Petit Jésus, Noël s’en vient,
« Gloire à Dieu, au plus haut des Cieux »
Fais que chacun donne de son bien,
Pour qu’à Ta fête on soit heureux.
Ces petits pauvres sont Tes amis,
Adoucis un peu leurs souffrances,
Ils Te verront au Paradis,
C’est là leur unique espérance.