Transformer le Conseil des comtés unis… au tour de Georges Martin

L’ancien maire de Rockland, Georges Martin, en était maintenant son sous-préfet et, à ce titre, représentait sa ville au Conseil des comtés unis de Prescott et Russell. « Le temps est venu de changer le Conseil des comtés » avait-il affirmé selon un texte dans l’édition du 25 avril 1974 du journal Le Carillon. Martin n’était pas le premier à vouloir changer cet organisme régional. Martin avait « déploré les pertes de temps énormes qui existent à chaque réunion des comtés, situation qui pourrait être corrigée selon lui par la rédaction d’un ordre du jour, comme il en existe pour les conseils scolaires, les conseils municipaux et la plupart des organisations constituées ». Le sous-préfet de Rockland trouvait qu’il y avait « beaucoup trop de ‘tiraillage’ entre les représentants des différentes municipalités qui doivent utiliser toutes sortes de subterfuges s’ils veulent faire adopter une décision quelconque ». Martin avait proposé une série de mesures afin d’améliorer les procédures, mais sa résolution avait été reportée à une réunion subséquente. Ce qui ne l’a pas empêché d’ajouter « qu’il faudra (si ça continue) enlever le mot ‘unis’ du nom de l’organisme, car la situation est au point où l’unité est inexistante entre les représentants des différentes municipalités qui se ‘chamaillent’ continuellement pour obtenir quelque chose pour ‘leur’ municipalité ». D’autres après lui soulèveront souvent la même préoccupation. C’était la nature même de cette organisation régionale. J’y reviendrai.

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En Ontario, les retraités étaient contents. Comme l’explique un texte dans l’édition du 25 avril 1974, « l’Ontario va mettre sur pied en juillet un régime de supplément de revenu annuel garanti en faveur des 311,000 personnes à bas revenu, soit les personnes retraitées et les bénéficiaires de l’assistance sociale qui sont aveugles ou invalides, dont le revenu est inférieur au niveau garanti de $50 par semaine pour une personne seule et de $100 par semaine pour un couple marié. (…) Le revenu garanti sera de $216.67 par mois pour une personne seule et #433.33 pour un couple. » Ce programme existe toujours, mais les revenus sont plus importants bien sûr.

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Tiens, j’avais cru que cette possibilité existait depuis toujours. Comme nous l’apprend le journal dans son édition du 2 mai 1974, « les Télécommunications CN-CP sont désormais en mesure d’accepter des télégrammes en français d’où que ce soit au Canada ». La province de Québec et la ville d’Ottawa profitaient déjà des services de télégraphie bilingues, mais à partir de ce moment le service couvrirait « neuf provinces, les deux territoires et la Labrador ».

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Me Roch Lalande, de L’Orignal, est nommé juge de la Cour provinciale, division familiale, pour les comtés de Stormont, Dundas, Glengarry, Prescott et Russell. Il remplaçait le juge à la retraite Jean-Louis Cloutier, une personne qui avait été énormément respectée dans la région de Hawkesbury. Et comme le note l’article dans l’édition du 16 mai 1974, « il est la deuxième avocat de l’étude légale Woods, Lalande, Lapalme et Houle à obtenir un poste de juge provincial, l’autre est Me René Marin ». J’ai parlé de ce dernier à quelques reprises dans mon blogue.

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