Des crédits en études canadiennes… c’est quoi ça?

Je ne sais pas pendant combien de temps a duré cette initiative du ministère de l’Éducation de l’Ontario. Dans l’édition du 7 mars 1974 du journal Le Carillon, on mentionne que « les étudiants qui s’inscriront pour la première fois dans une école secondaire cet automne devront, dans le but d’obtenir un certificat, compléter quatre crédits en études de l’anglais, de même que deux crédits en études canadiennes ». Qu’est-ce que tout ça veut dire? « L’étude de l’anglais suppose les cours traditionnels d’Anglais ou d’English, de même que les cours en langue anglaise de rédaction, journalisme, correspondance d’affaires, rédaction scientifique ou de critique dramatique. » D’autre part, « les études canadiennes sont définies comme étant un cours qui a pour but principal l’étude de certains aspects de la société canadienne, telles l’histoire, l’environnement, la culture, l’économie politique, la géographie ou la sociologie ». Je m’interroge sur la référence au « journalisme » dans le cadre des cours d’anglais.

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Je parle souvent de lui parce que j’admirais énormément son travail et son esprit créatif. J’écris dans ma chronique du 28 février 1974 que « Daniel McKale, de Pointe-aux-Chênes, vient d’ajouter une autre plume à son chapeau. Depuis la semaine dernière, il est à l’emploi du quotidien montréalais Montréal-Matin et dans quelques semaines, il remplacera Jean-Pierre Coallier comme caricaturiste ‘officiel’ de ce journal ». Et j’ajoute… « De plus, Daniel collabore, avec d’autres caricaturistes montréalais, à la publication d’un volume illustré traitant de l’humour noire. »

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C’était nouveau et avait été conçu par le Collège des arts appliqués et de technologie Algonquin après deux années et demie de préparation. « Le système d’apprentissage sur cassettes est une méthode d’enseignement au rythme de l’étudiant qui convient à tous les âges. Il comprend une série de rubans sonores sur cassettes à deux pistes, accompagnés de feuilles de renseignements pertinents. (…) Chaque cassette contient un cours bien préparé qui équivaut à ce qu’un professeur émérite donnerait en classe; il faut de une à trois heures pour l’étudier. La cassette explique, illustre, pose des questions, donne des sujets de discussion, souligne les expériences en laboratoire et résume le sujet traité. La feuille qui l’accompagne, et que l’étudiant conserve, complète la présentation sonore au moyen de documentation écrite et visuelle. (…) Toutes les cassettes seront un jour disponibles en anglais et en français au Bibliocentre de Toronto, à la bibliothèque du collège Algonquin et, peut-être, aux bibliothèques d’écoles secondaires et de collèges dans tout le Canada. » Bien sûr, c’était bien avant l’arrivée des cédéroms interactifs et du Web. On en parle dans l’édition du 14 mars 1974.

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La décision était prévisible. J’y avais fait référence dans mon billet du 27 octobre. Ainsi, dans l’édition du 14 mars 1974, on apprend que « les édiles municipaux du canton de Russell ont fait volte-face lundi et ont décidé après tout de ne pas regrouper comme prévu les deux services d’incendies des villages d’Embrun et de Russell. (…) Le maire Bernard Pelot, le principal instigateur du regroupement, n’a pas prisé la décision prise par l’ensemble de son conseil, et l’a amèrement critiquée ».

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