Comme l’avait souligné René Berthiaume, du temps qu’il était président de la Chambre de commerce de Hawkesbury, la ville regorgeait de potentiel touristique. Mais toute la région de Prescott-Russell offrait la même chose, comme on peut le constater dans une longue étude de 60 pages publiée par le ministère ontarien de Ressources naturelles et dont Le Carillon faisait état dans son édition du 20 juillet 1983. Je reproduis l’encadré qui accompagnait l’article principal, en me demandant quels éléments ont été concrétisés et si les autres sont toujours valables aujourd’hui et s’ils offrent toujours le même potentiel :
« Le document sur les directives d’aménagement du territoire, dans le district de Cornwall du ministère des Richesses naturelles de l’Ontario, comporte une vingtaine de stratégies bien déterminées pour le secteur compris dans les comtés de Prescott et Russell :
· Gérer le troupeau d’orignaux de la forêt Larose à un niveau de trente à cinquante animaux, en attendant de meilleures données sur le maximum acceptable;
· Autoriser des chasses contrôlées, de temps à autre, pour conserver une population raisonnable;
· Poursuivre les activités dans la forêt Larose conformément au Plan de gestion de la forêt Larose. Continuer de procurer les occasions éducatives et de récréation en plein air;
· Fournir des occasions récréatives et éducatives comme des sentiers, en tenant compte des programmes de déboisement, de reboisement et de protection de la faune;
· Protéger les éléments d’intérêt scientifique de l’éboulis de Lemieux et de la tourbière d’Alfred, en négociant avec les propriétaires privés;
· Contrôler les castors afin de protéger les terres;
· Préparer une stratégie d’usage récréatif pour la forêt Larose. Cette stratégie complétera le programme de production forestière et prévoira de la chasse et autres usages récréatifs;
· Entreprendre une compilation de données sur les pêcheries le long de l’Outaouais (une deuxième priorité, cependant);
· Réétudier la rentabilité d’une marina et d’un centre d’équitation dans le parc Carillon (note du blogueur : ce parc se nomme maintenant parc provincial Voyageur);
· Promouvoir davantage le parc Carillon, par des techniques de commercialisation en Ontario, au Québec et dans l’État de New York;
· Mettre en pratique les services aux visiteurs du parc Carillon, en insistant sur le ‘libre usage’ aux fins d’interprétation historique et géologique dans le parc et le voisinage;
· Reconsidérer la chasse à la faune aquatique dans les limites du parc Carillon et réévaluer les besoins du public à cet effet;
· Fournir un service d’interprétation des caractéristiques scientifiques spéciales de la carrière de Pointe-Fortune;
· Continuer à aménager des pistes pour ski de fond et motoneige dans le parc Carillon;
· Concevoir, dans le parc Carillon, une démonstration de gestion de ressources forestières pour la nouvelle technologie, la production des fibres et l’amélioration de l’habitat;
· Étudier la rentabilité de développer l’île Parker, dans la rivière Outaouais, pour usage récréatif de jour, accessible par bateau;
· Songer à confier le parc provincial Nation-Sud, à Plantagenet, à une autre agence ou à l’entreprise privée;
· Encourager les initiatives d’expansion et d’amélioration de la qualité des terrains de camping privés. Pour les cinq premières années du plan d’aménagement du territoire, la priorité sera accordée aux projets le long de la rivière Outaouais, pour ensuite concentrer sur le potentiel le long des rivières intérieures (Nation, Castor, Raisin) et les initiatives récréatives d’autres agences gouvernementales;
· Identifier les zones d’argile marine instables afin de sensibiliser le public à leur existence et s’assurer que les municipalités les prévoient dans leurs plans d’urbanisme, afin de protéger les vies humaines et les propriétés;
· Préparer un plan de gestion de la faune dans le parc Carillon;
· Protéger et rétablir, si possible, les habitats importants de poissons dans les ruisseaux intérieurs. »