T’étais où?

Tous ceux et celles de ma génération se font sûrement poser cette question aujourd’hui, 50e anniversaire de l’assassinat à Dallas, au Texas, du président américain John Fitzgerald Kennedy.

J’avais 17 ans et j’étais dans la classe de versification au petit séminaire Saint-Jean-Marie-Vianney d’Ottawa. C’était un séminaire et, comme beaucoup de tels collèges privés de l’époque, nous n’avions pas de télévision. Mais ce jour-là, les prêtres avaient installé un petit téléviseur dans le pavillon des études et nous avaient libérés de nos classes pour que nous puissions être témoins de la suite de cet événement historique. Je me souviens que le silence régnait dans la grande salle des études… ce qui n’avait rien d’inhabituel parce que les règlements l’exigeaient de toute façon… mais c’était un silence chargé par l’émotion.

Kennedy, n’oubliez pas, était un président catholique et nous étions dans un séminaire catholique. Comme partout ailleurs dans le monde, c’était le sujet de conversation pendant plusieurs jours. Et l’événement avait été gravé dans nos mémoires collectives et personnelles.

C’était le vendredi 22 novembre 1963, en mi-journée heure d’Ottawa, et les yeux de la planète étaient rivés sur cette ville texane.

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8 réflexions sur “T’étais où?

  1. J’étais trop jeune pour m’en souvenir. J’avais 6 ans, presque 7. Je demeurais sur la rue Catherine à Hawkesbury, alors j’étais sûrement sur un banc d’école de l’école Marguerite Bourgeois, aujourd’hui une friperie et un bureau de Centraide, si je ne m’abuse.

  2. étudiant à l’école secondaire de Plantagenet, c’était un vendredi jour de la danse de la Ste-Catherine. C’est la conductrice de l’autobus scolaire Mme Boisvenue qui nous a annoncé la nouvelle.

  3. Oups ! Je voulais dire l’école L’Assomption et non Marguerite Bourgeoys, qui elle se trouvait sur la rue Bon Pasteur, dans un autre secteur de la ville à Hawkesbury. Cette dernière est également fermée. Les élèves de l’école Marguerite Bourgeoys ont été transférés avec ceux de l’école Paul VI, récemment.

  4. C’était plutôt sur Sinclair, que je demeurais à l’époque et non sur Catherine. Le déménagement sur Catherine est venu environ 9 années plus tard, lorsque j’étais au secondaire. ll y a eu deux autres déménagements pour ma famille, entre ces deux lieux de résidence, le ler rue William, et le 2ième, rue Régent. Souvenirs douleureux.

  5. J’étais en 10e année, à l’ESRH, je revenais de chez le dentiste (le Sr Rouleau, au Chenail); j’avais la main sur la poignée de la porte pour rentrer en classe lorsque le principal, Royal Comtois, annonça la nouvelle. Cinquante ans plus tard, j’entends encore sa voix qui trahissait son émotion.

  6. Deux amies Facebook ont ajouté ces commentaires sous la reproduction de mon billet de blogue dans Facebook :

    MC – C’était un jeudi, si je ne m’abuse, et le lendemain était une journée pédagogique. Je revenais de l’école dans la classe de 3e année, et nous avions fêté la Ste-Catherine avec une recette de tire faite à l’école. Maman m’a accueilli de l’école avec cette nouvelle. Un papa de jeunes enfants, beau et souriant, venait de mourir – tout comme le mien 20 mois avant. On replongeait dans le deuil malgré nous.

    DFC – Je me souviens; j’avais 9 ans. Je passais porte à porte pour vendre des barres de chocolat pour l’école. J’étais dans une maison en haut de la rue Cameron quand le propriétaire (je ne dirai pas son nom) a ouvert la porte avec des larmes qui coulaient sur ses joues et j’entendais sa tv qui annonçait la nouvelle.

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