C’était écrit…

Tel que promis, je vous reviens lundi avec la suite de mon « Retour sur hier », qui devrait se prolonger jusqu’à la mi-octobre ou la fin octobre. Entre temps, j’ai glané quelques phrases ici et là pendant l’été et je les partage avec vous. Disons que je me cherche un thème pour mon blogue une fois que j’aurai terminé mon retour sur ma carrière au journal Le Carillon.

« Il existe autant d’histoires qu’il y a d’historiens », disait Jean Hamelin. Aussi rigoureux soit-il, l’historien n’est jamais impartial. Il est de son temps, il porte en lui une conception personnelle de l’Homme, du monde et de son pays. De plus, la connaissance des événements ne cessent de s’approfondir à mesure que sont découverts de nouveaux documents, de nouveaux lieux, de nouvelles interprétations. C’est pourquoi plus il y a de livres, de musées, de films et de recherches historiques, plus les citoyens seront exposés à l’histoire sous ses multiples facettes et meilleure sera leur connaissance.

André Pratte La Presse+ 16 juin 2013.

Qu’y a-t-il de croche à aider à mourir quelqu’un qui veut mourir parce que sa vie n’en est plus une? Ou comme mon ami Pierre qui est arrivé au bout de ses deux cancers deux mois de plus pour quoi faire au juste? Pour expier ses fautes? Si c’est là votre idée, Seigneur, pour celui-là, dix ans d’une lente agonie n’eussent pas suffi.

Pierre Foglia La Presse+ 18 juin 2013
dans une chronique sur le droit de mourir avec dignité.

Je suis découragé année après année quand j’entends l’élite de la gauche souverainiste faire ses discours durant la fête nationale du côté de Québec et de Montréal. La fête nationale, n’est-ce pas la fête de tous les Québécois? Pourtant, à les écouter, on se rend compte que ce n’est qu’une partie de la population qui est représentée par des porte-parole qui font la promotion de leurs idées de séparation. La fête nationale est quant à moi devenue une fête de partisanerie et je trouve ça dommage.

Le lecteur Gabriel Méthot
dans Le Journal de Montréaldu 26 juin 2013 en page 24.

On fait passer ici, depuis peu, du pétrole tiré du Dakota-du-Nord vers une raffinerie d’Irving au Nouveau-Brunswick. Les bénéfices sont aux deux bouts de la chaîne, les risques, partout entre les deux.

Yves Boisvert La Presse+ 11 juillet 2013
en référence à la tragédie de Lac-Mégantic.

Les rues, ce sont les artères qui alimentent le cœur d’une ville. L’endroit où les destins se croisent, dans un implacable ballet. La façon de partager cet espace est révélatrice d’une société. Je nous trouve, de plus en plus, agressifs, intolérants, tout le temps en sacrament. On n’en vient pas toujours aux poings, mais on sent une tension latente entre nous. Une sensibilité irascible qui n’était pas là, avant. Au temps des fleurs dans les cheveux et de la Terre des hommes.

Stéphane Laporte La Presse+ du 3 août 2013
en référence à une sexagénaire battue à mort dans une rue de Montréal.

« La planification à long terme ne représente pas les décisions d’avenir, mais l’avenir des décisions présentes. »

Source non identifiée dans ma chronique Qu’en pensez-vous?
du journal Le Carillon du 12 novembre 1986.

Enseigner est le plus beau métier du monde, le plus noble, car il n’est pas ici question d’argent, mais de vies humaines à nourrir d’apprentissages de toutes sortes. En Asie, on respecte beaucoup les gens âgés, car ils sont une source inépuisable de connaissances grâce à leur expérience de vie. En Suisse, les professeurs sont considérés comme des maîtres qui enseignent et qui transmettent leurs savoirs. Ici au Canada, ce sont les professeurs qui ont cette même tâche d’amener ces jeunes à devenir ce qu’ils sont en devenir.

Louise Bouchard, enseignante qui prendra sa retraite en juin 2014,
dans un texte d’opinion publié dans La Presse+ du 25 août 2013.

Venant d’une culture qui s’est longtemps définie par sa religion autant que par sa langue, d’une société où les prêtres et les religieuses (voilées!) ont joué un rôle fondamental (et quoi qu’on en dise, généralement positif), d’une majorité qui refuse que la laïcisation touche SON « patrimoine religieux », une mesure aussi extrême sent l’intolérance à plein nez.

André Pratte La Presse+ du 27 août 2013
en commentant le projet de chartre des valeurs québécoises
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